Un de mes poetes est mort

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

Mon pote poete Ehoud Manor est mort la nuit derniere d'un arret cardiaque. Il n etait pas si vieux a peine 64 ans. C'est triste, j'aime beaucoup ses textes de chansons et ses recueil de poemes.


Ehoud Manor avait ecrit les paroles de plus de mille chansons, parmi les plus celebres d'Israel.

Il etait ne en 1941 a Binyamina ou il grandit. Il apprit a l'ecole primaire du village puis au lycee Reali de Haifa. Apres son service militaire, il etudia la litterature anglaise a l'Universite Hebraique de Jerusalem (en 1981, il termina sa maitrise en litterature anglaise a Cambridge tu imagine !!).

En 1962, il fut admis a la Radio Israelienne comme responsable musical. Il fut aussitot conquis par le radiophonique et le pouvoir des poemes mis en musique. Un an plus tard, il partit a New York pour des etudes de communications. C'est la qu'il connut Ofra Fuchs, jeune chanteuse a forte poitrine et actrice israelienne qu'il devient follement amoureux. Trois ans plus tard, ils rentrerent ensemble en Israel , se marient et Manor reintegra la Radio israelienne.

Il ecrivit des chansons pour la compositrice Nourit Hirsch (Be Chana Habaa, Lalekhet Chevi Ararekh, etc), mais aussi pour les compositeurs Moshe Vilensky, Yoni Rechter, Yair Rosenblum, Nahoum Heyman, Yehouda Poliker, Ariel Silber, Nathan Cohen et Corinne Allal. Mais ses principaux interpretes de ses textes Matti Caspi, Boaz Shaarabi et Hanan Yovel.

En 1978, il ecriva avec Nourit Hirsch la chanson Abanibi qui remporta la premiere place a l'Eurovision a Paris. Une tres belle chanson avec un texte qui te prend par la gorge.

Puis la chanson: "A'hi Hatsair Yehouda" fut compose par Manor en souvenir de son jeune frere Yehouda qui tomba dans le canal de Suez apres la Guerre des Six Jours.

Ehoud Manor traduisit aussi de nombreuses pieces en hebreu, de Shakespeare, Harold Pinter, Moliere, Tennessee Williams, et d'autres. Il traduisit egalement toute une serie d'operettes, dont Hair, Les Miserables, Cabaret, Swiny Tod, West Side Story, etc...
Il presenta aussi de nombreuses emissions a la tele sur la musique pop-rock. Quand on lui demanda quelles etaient les chansons qu'il preferait, il repondit qu'il se trouve que ce sont les chansons tristes et nostalgiques bien qu'il se dit un pote joyeux et aimant rire.
Ehoud Manor s'est vu decerner Le Prix d'Israel, la plus haute recompense qu'une personne puisse recevoir ici. Le jury declara a ce propos:

" Ehoud Manor, le parolier, est le representant de l'authenticite actuelle. Cela fait deja 30 ans qu'il traduit nos elans du coeur par les centaines de ses chansons qu'il ecriva avec les meilleurs compositeurs. Celui qui ecriva "Je n'ai pas d'autre pays" (titre d'une de ses chansons les plus celebres: Eyn li Eretz A'heret), est le laureat du Prix d'Israel a son 50e anniversaire".
(Traduit de l'hebreu du site walla)

Ehoud Manor, apres Nathan Yonathan, Naomi Shemer et Ouzi 'Hitman, tellement de paroliers sont morts ces derniers temps. C est moche la vie parfois...et si fragile.

Emile


Ancien utilisateur
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Avec mon fiancé on en parlait hier soir, et on regrette tous les deux qu'il soit parti si jeune.

Très bon parolier, poète...

Comme on dit : les bons s'en vont les mauvais restent... ;-D))

Ancien utilisateur
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j'ai oublié de dire qu'il repose en paix !

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

Ehoud Manor, oui que de belles poésies israéliennes


Abanibi obohebev
Abanibi obohebev obotabach

K'shehayinu yeladim,
Ahavnu b'sodei sodot
El mi hayinu nechmadim
Rak l'dodim ul'dodot.

V'habanot hamiskenot savlu
Hametukot hen rak makot kiblu.
V'et mah shehirgashnu be'emet
Lachashnu rak bisfat habeit

Ahavah, hi milah yafah
Hi t'filah yafah, hi safah.
Ahavah, hi elai tovah
Hi tamid titgabeir
Uvisfat ahavah nedaber


Ani cholem v'kam shalosh milim
Umahu ha'olam? Shalosh milim.
V'zeh mah she'ani margish k'eit.
Mamash k'mo az. S'fat habeit


cet Hebreu que Ehud Manor a toujours su ecrire et defendre. Son profond respect de la culture juive .


AISHA AISHA

Levad lo ani kayam
hi overet va'ani shuv kan
hi kmo shemesh ben ananim
yesh bi aisha regashot kenim

Tiri eich ovrot ha'shanim
chaychei panim el mul panim
ha'kol lach eten ha'kitzi
et chayay, aisha im tirtzi

Elech bishvilech ad ha'sof
el ha'bait she'al kav ha'khof
lo espor ke'evim u'dma'ot
im rak aisha titni lihyot

Aisha, aisha, od lekhisha
aisha, aisha, eizo isha
aisha, aisha, eich margisha
aisha, aisha, eizo isha

Boi hena, elay pnei malach
elokim otach elay shalakh
lach ektof et karnei ha'khama
ve'eshtol or bi'sdei tamar

Ohh, aisha, aisha, od le'khisha
aisha, aisha, eizo isha

Hi elai od mitachzeret
et kokhi matisha
hibati ba, karati bi'shma
hi mitnakeret, hi kasha
va'ani kim'at nigmar
kakh oti kvar, elohay

Elech bishvilech ad ha'sof
el ha'bait she'al kav ha'khof
lo espor ke'evim u'dma'ot
im rak aisha titni lihyot

Aisha, aisha...

Et tant d autres poemes, contes , et textes de chansons écrits par EHUD MANOR .

que D veille sur ce poete .
Sa poesie restera dans le coeur des gens.

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

lu dans Arouts-7:

''''Il chantait la vérité israélienne…


Une chose est sûre Ehoud Manor était l’enfant chéri d’Israël. Le décès du compositeur lundi à 64 ans d’une crise cardiaque a bouleversé la profession et tout un pays qui voyait en lui un chantre de la culture israélienne, d’une modernité représentative de l’orientation identitaire israélienne.

Ehoud Manor a été enterré mardi après-midi à Binyamina, près de Zikhon Yaakov dans le Nord du pays, lieu même où il a vu le jour en 1941.

Des proches, des artistes, des hommes politiques et de nombreux admirateurs sont venus dire adieu à l’homme et au compositeur qui semblait éternel comme ses chansons. Son fils Yehouda, prénommé comme le frère d’Ehoud mort lors de la guerre d’usure, a lu le kaddish.

Ehoud a été enterré aux côtés de ses parents, de Yehouda et de son autre frère Zeev, qui avait mis fin à ses jours il y a deux ans.

Plusieurs grands noms de la chanson israélienne ont entonné ses titres les plus célèbres. L’émotion était à son comble lorsque Gali Atari a chanté Ein li eretz aheret / je n’ai pas d’autre terre.

Le vice-Premier ministre Shimon Pérès a souligné combien Ehoud Manor avait su, à travers ses chansons, conter l’amour d’Israël. «Il savait chanter comme Israël voulait qu’on lui chante, a-t-il déclaré avec justesse. Il a chanté la vérité israélienne dans toute sa plénitude».
«Israël se sent orphelin. Israël a perdu un père que tout le monde aimait», a affirmé très émue la ministre Limor Livnat.

Tous ont évoqué sa créativité et regretté la perte d’un emblème de la nouvelle culture hébraïque. ''''

DOMMAGE QUE DES CHANSONS TELS QUE ''JE N'AI PAS D'AUTRE TERRE'' NE FASSE PAS PLUS VIBRER ET UN PEU PLUS REFLECHIR DES GENS COMME ...

..Le chef du mouvement Revava, David Haïvri..

...Michaël Kleiner. ancien député du Likoud puis de Ihoud Leoumi , organisateur egalement de cette manifestation violente de dimanche dernier à Jeru.

...Barouh Marzel, militant de l’ancien parti Kach interdit par la loi, figure dans les leaders de cette manifestation violente et provocatrice.


paix aux justes
Merci pour tout Ehoud Manor

Ancien utilisateur
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aba nibi obo nébé
aba nibi obo nébé
obo taba...

Lalalalalalaaaaaaaaaaaaaaaa
lalalalalaaaaaaaaaaaaaaaa...

(eurovision de la chanson année bien avant ma naissance... Elle avait gagné, la chanson)

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