Dvar Torah paracha Vayigach

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Dvar Torah gracieusement offert par le rav Kalov
Parachat Vayigach
Samedi 3 janv 2009 –7 Tevet 5769
Entrée de Chabbat : 16h48
Sortie de Chabbat : 18h01 (Horaire de Paris)

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VAYIGACH: Le jour de la réprimande
Dans les précédentes parachiyot nous avons pu aborder l’étonnante histoire de la vente de Yossef en Egypte, par ses
frères qui l’avaient jugé coupable de se rebeller contre l’autorité de Yéhouda (Roi des 12 tribus) et même de vouloir
attenter à leur vie.
En Egypte Yossef devint Vice-Roi et ses frères durent s’adresser à lui pour s’approvisionner pendant la grande famine
qui sévissait. Bien sûr ils ne savaient pas qu’ils avaient à faire à leur propre frère.
Dans notre paracha, Yossef n’arrive plus à contenir son émotion et révèle enfin son identité à ses frères :
« Il éleva sa voix, en pleurs,… et dit: -Je suis Yossef ! Mon père est il encore en vie ? Ses frères ne purent lui répondre
tant ils étaient terrifiés devant lui.
Yossef dit à ses frères : Approchez donc de moi !...Et maintenant, ne vous attristez pas, ne vous fâchez pas parce que
vous m’avez vendu ici car c’est pour la subsistance qu’Hachem m’a envoyé [en Egypte] avant vous… »
(Béréchit 45; 2-5).
Le Midrach enseigne sur ce verset:
Aba Cohen Bardéla dit : Malheur au jour du dine (jugement), malheur au jour de la Tokhah’a (réprimande). Yossef
était le plus jeune de ses frères et pourtant ils ne purent supporter sa réprimande. Comment sera alors notre embarras,
lorsqu’Hachem Lui-même viendra et admonestera chacun de nous en fonction de ce qu’il est » (Berechit Rabba
93,10).
1°) Ce Midrach utilise notre Paracha comme l’exemple type d’une réprimande qu’il faut redouter. Pourtant il ne semble
pas a priori que Yossef ait parlé durement à ses frères ou qu’il ait émis le moindre reproche sur le fait qu’ils l’aient
vendu par le passé; au contraire, il semble plutôt qu’il essaye de les consoler ! Où se trouve donc la réprimande qui les
a tant terrifiés ?
2°) Quelle différence y’a t-il entre le « jour du jugement » (Yom Hadine) et le « jour de la réprimande » ( Yom
Hatokhah’a) évoqués par le Midrach ?
2. Le mot Tokhah’a (réprimande) vient du verbe léokhia’h (: prouver, montrer la vérité) et se rapproche du mot nokha’h
qui signifie en face. Le Rav Miller ? explique, au nom du Beth Halévi, que lorsque nous comparaîtrons devant
le Tribunal Céleste nous devrons rendre des comptes sur deux catégories d’actes. Ceux clairement répréhensibles auxquels
s’appliquent l’expression Yom Hadine : « jour du jugement » et d’autres agissements qui ne nous semblent pas
franchement mauvais. Nous les justifions souvent par notre ignorance, notre incapacité ou des circonstances atténuantes.
C’est au jour de la Tokhah’a (réprimande) qu’On nous montrera la vérité en face de nous. Un homme fortuné,
par exemple, qui a investi des sommes considérables pour meubler et décorer son appartement et qui est resté quasiment
insensible à des demandes d’aide financière sous prétexte « qu’il ne pouvait pas donner autant » verra ce jour-là,
que son attitude était incohérente. Un autre justifiera sa négligence vis-à-vis de l’étude de la Torah en prétendant qu’il
n’avait pas l’intelligence requise pour s’y adonner, On lui prouvera que son intelligence a été mise au service d’actes
plus difficiles encore.
1. Yossef, en obligeant ses frères à faire descendre Binyamin du pays de Kénaan, les forcèrent à le séparer de leur vieux
père qui ne voulait le quitter sous aucun prétexte. D’ailleurs, au début de la paracha, Yéhouda employa cet argument pour
convaincre le Vice-Roi (Yossef encore incognito) de laisser Binyamin remonter en Kenaan chez son père :
« -Nous avons un vieux père et un enfant de sa vieillesse. Son frère est mort et il est resté le seul de sa mère (Ra’hel), et son
père l’aime…». Quand Yossef entendit que Yéhouda et ses frères lui reprochaient la souffrance qu’il causait à leur père en
gardant Binyamin, il révéla son identité et les réprimanda en disant : « Je suis Yossef. Mon père vit il encore? ». Les commentaires
expliquent que Yossef savaient déjà que Yaacov était en vie, puisque il avait demandé lui-même : « Comment se
porte votre vieux père, est il en vie ? » (43-27). En réalité, Yossef leur fit une Tokhah’a (réprimande) : « Je suis Yossef »
que vous avez vendu en Égypte. « Mon père vit il encore » c’est à dire : Vous êtes vous souciés pendant ces 22 dernières
années de la terrible peine qu’éprouva mon père et du danger vital que cela était pour lui de me quitter…Comment osezvous
aujourd’hui me reprocher d’agir de la sorte en ce qui concerne Binyamin !?
La situation des 10 frères illustre magistralement ce qui attend l’homme au « jour de la réprimande » : il sera pétrifié de
voir à quel point ses actes se contredisent et comment il a reproché aux autres ce que lui-même faisait.
En entendant un tel Dvar Torah, comment ne pas s’inquiéter ou s’attrister ?
C’est exactement ce que firent les frères de Yossef en ce jour de réprimande qu’ils vivaient. Cependant Yossef leur dit :
« Et maintenant, ne vous attristez pas, ne vous fâchez pas parce que vous m’avez vendu ici car… ».
Le Midrach Raba(21-6) rapporte au nom de Rav Mordekhaï Baroukh de Kaydnov ? que l’expression « Et maintenant »
est un langage qui appelle à la Téchouva (repentir/retour vers Hachem).
Yossef a voulu expliquer à ses frères que la situation dans laquelle ils se trouvaient était propice à la Téchouva et qu’ainsi
ils ne devaient pas « s’attrister ». Bien que le moment était très dur à vivre pour eux, Yossef leur montra le côté positif de
la situation : les portes de la Téchouva leur sont ouvertes. Réaliser que l’on est dans l’erreur depuis 22 ans entraîne certes
une grande brisure mais cet état est le plus propice pour se reconstruire et cette fois sans laisser de faille.
En règle générale, on dit que: « Yécharim darké adam béénav- les chemins d’un homme sont droits à ses yeux » :
c'est-à-dire qu’un homme n’arrive pas naturellement à voir ses propres problèmes ou incohérences pour les corriger.
Par contre lorsqu’il reçoit une réprimande cette possibilité lui est donnée. Cette réprimande peut venir d’un ami, d’un Rav
ou même d’un évènement de la vie courante, comme le dit Rav Dessler ? : tous les évènements que nous vivons sont des
Rabanim qui peuvent nous aider à nous améliorer.
Le problème est qu’il faut savoir accepter la Tokhah’a (réprimande). En effet, il y a deux réactions face à un reproche :
-Vu que la réprimande met l’homme face à ses erreurs, à ses défauts, à ses incohérences…la douleur est telle qu’il pourrait
être tenté de la fuir ou de l’ignorer en niant complètement ses torts et en refusant de se remettre en question.
-Par contre, l’homme Tsadik (pieux) et courageux, à l’instar des frères de Yossef, acceptera la « brisure » et la honte que la
Tokhah’a engendre car il sait qu’elle lui permettra de se construire et d’évoluer, ce qu’il désire profondément.
Hachem attend des Bné Israël qu’ils soient en évolution de façon permanente, qu’ils ne cessent de se construire et de se
parfaire car c’est pour ça qu’Il nous a créés. Pour cela, nous devons apprendre à accepter les Tokhah’ot, et à saisir toutes les
opportunités de s’améliorer même si pour cela il faut remettre en question « nos 22 dernières années de vie » à l’instar des
frères de Yossef.
Ainsi, nos Sages nous disent : si tu as des amis qui te complimentent et d’autres qui te corrigent, préfère ceux qui te corrigent
car les premiers te font une bonté dans ce monde-ci tandis que les derniers : dans ce monde-ci et dans le monde futur.
Plutôt que d’attendre le jugement final, habituons nous à réfléchir sur nous même et sur le bien-fondé de nos actions.
Il est écrit dans le Michna Broura (239-2-8) qu’avant de dormir il est recommandé qu’un homme analyse les actions de sa
journée. S’il trouve des Avérot (fautes, erreurs) qu’il les avoue à Hachem et qu’il s’engage à ne plus les refaire. Qu’il fasse
particulièrement attention aux fautes courantes : flatteries, mensonges, moquerie, Lachon Ara (médisance), Bitoul Torah
(perte de temps d’étude). De même, il est souhaitable qu’il excuse dans son coeur toute faute qu’un ben Israël aurait pu
commettre envers lui. Ce mérite lui rallongera la vie (Méguila 28).

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

je trouve que c'est tres long pour lire ce journal essaie de faire un résumer comme je te conseil de vivre ta vie et oublies ces choses la nos fréres sont entrain de mourir a ISRAEL et nous on est entrain de dire de n'importe quoi le khams le khizebou lah et l'iran il faut qu'on fasse qu'elle que choses les musulmans sont entrain de travailler et nous on est entrain de parler de n'importe quoi dis moi qu'est ce que on va faire avec le journal que tu as écrit rien alors il faut qu'on travaille parceque les musulmans sont devenus tres fort donc chaque un de nous est responsable je m'excuse si j'etais dure avec toi mais c'est la vérité ISRAEL est en danger maintenant on est entouré de trois ennemis tres dangereux surtout L'IRAN et je crois que la balance est entrani de se changer vers eux acause de nous actions

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

Salut david 2009
Publier un dvar Torah ne peut pas etre chose inutile .Parcontre toi tu prends meme pas la peine de mettre de la ponctuation ddans tes propos , ce qui les rend incompréhensibles .
C est pas parce que toi t as la flemme de lire que tout le monde est comme toi .Si j ai pu eveiller une seule conscience avec ce texte alors cela eut été suffisant pour poster ce dvar torah .Une chose est sure c est que toi t es passé a coté .Oui on est en danger , peut etre, un peu parce que des gens comme toi passent a coté du message d hakadosh barou hou ....

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

En tout cas moi jai beaucoup aimer ce dvar torah
merci davoir poster!!!

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