Une mitsva délaissée mais d une HAUTE IMPORTANCE

Ancien utilisateur
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Dvar torah du Rav Kalov .

L interdit du chaatnez ( mélange de laine et de lin ) .Cette interdit fait parti des houkhims ( lois irrationnelles ) .Néanmoins , un des sens symboliques est que chaatnez est l anagramme de Satane-az ( Le Mal Puissant)

La Mitsva et sa source :
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Il y a deux versets dans la Torah qui évoque cette mitsva :
« Oubégued kileaïm cha’atnez lo yaalé alékha - un vêtement d’espèces hétérogènes mixte ne montera pas sur toi (Vayikra 19; 19).
Il est écrit également : « Lo tilbach cha’atnez tsémere ou pichtime yah’dave - Tu ne te vêtiras pas d’étoffe mixte, de laine et lin,
ensemble (Devarim 22; 11).
Il n’y a pas de proportion minimale pour cha’atnez : un seul fil de lin cousu dans un vêtement de laine suffit à le rendre interdit et
un seul fil de laine cousu dans un habit de lin suffit également à l’interdire.
L’interdit déoraïta (d’ordre Toranique) concerne le mélange lin-laine lorsque chacune des deux fibres a été cardée, filée puis tordue
et qu’avec les fils obtenus on a fait un tissu. De même s’ils ont été noués ou unis par une couture, là encore l’interdit est transgressé.
Si les trois conditions énoncées ne sont pas réunies le vêtement reste cependant interdit dérabanane (d’ordre rabbinique).
Il y a d’autre part, une interdiction rabbinique qui vise les tapis, les couvertures par exemple car on peut craindre de voir une partie
recouvrir la personne qui s’y repose (voir la 2ème histoire du numéro).

La Mitsva et son comentaire :
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L’interdiction de porter des vêtements contenant de la laine et du lin fait partie des h’oukim (lois irrationnelles échappant à la logique
humaine). Il existe cependant, des explications mystiques qui révèlent que le cha’atnez est « l’habit du mal ». Une des raisons
est que les lettres de cha’atnez dans le désordre forment Satane-az (le Mal Puissant).
Le Radbaz commente une halakha (loi) du Choul’han Aroukh (Yoré Déa Chap.303) selon laquelle : « Celui qui voit un vêtement
de laine et de lin sur son prochain interdit par la Torah, même si c’est au marché, il lui saute dessus et le déchire immédiatement
sur lui, même s’il s’agit de son Rav ».
Le Radbaz précise que c’est parce que si je vois qu’il porte « l’habit du mal » mon devoir est de le sauver car il est en train de
transgresser une mitsva déoraïta (de la Torah). Par contre, si l’interdiction concernant le cha’atnez est d’ordre rabbinique alors je
n’agis pas comme cela car quand l’honneur d’une personne est en jeu, nos sages nous permettent de transgresser une de leurs lois.


La Mitsva en questions :
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1°) Peut-on se fier aux étiquettes des vêtements pour savoir s’il faut faire les vérifier ?
2°) Transgresse-t-on l’interdit de cha’atnez lorsque nous essayons un costume pas forcément casher dans un magasin ?
1. L’étiquetage est une source d’information qui qualifie le tissu extérieur d’une veste et quelquefois sa doublure. Par contre, elle ne
précise pas la composition des épaulettes, des fils de couture, des fils de renfort, des revers de cols et autres.
La loi juive tient compte du moindre fil entrant dans la composition alors que la loi civile admet qu’on ne mentionne pas certains
détails. De plus, une marge d’erreur pouvant aller jusqu’à 6% est tolérée par la loi civile. Ainsi, tous les costumes se doivent d’être
remis à un bodek (vérificateur expert).
2. Il est autorisé d’essayer un costume dans un magasin si l’étiquetage ne mentionne pas, bien sûr, le mélange de lin et de laine et
en attendant de le faire vérifier.

La Mitsva et son salaire :
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Il est écrit dans le Zohar (mystique juive) que celui ou celle qui porte un vêtement qui contient de la laine et du lin, voient ses prières
repoussées pendant quarante jours. Il ne faut pas perdre de vue que la force des Bné Israël c’est la prière et l’étude de la Torah.
Il est écrit dans la Guemara Pessah’im : Même si tu mets entre Hachem et son peuple une meh’itsa (écran) de fer ou d’acier plombé
ou de n’importe quel matériau, cela n’empêchera pas à la prière de passer, comme il est dit : « Karov Hachem lekhol koreav lekhol
achère yikrahouhou béemeth - Hachem est proche de tous ceux qui l’invoquent, de tous ceux qui l’appellent avec sincérité
» (Tehillim 145). Une prière sincère n’est jamais refusée; elle se réalise toujours, au moins à travers nos enfants ou nos petitsenfants.
Donc a priori rien n’empêche une prière d’arriver au Ciel, si ce n’est un petit fil de laine dans du lin ou le contraire !
De plus, même la transgression béchogueg (involontaire) de cette mitsva entraîne des répercussions sur l’acceptation de nos prières.
-La mitsva de Chaatnez est méconnue, délaissée et est considérée comme une mitsva pauvre. Il est écrit dans le Sefer H’assidim
(chap 107) « une mitsva qui n’a personne pour la faire, recherche-là pour la réaliser ».
Le Gaon de Vilna confirme en disant que celui qui fait des mitsvot qui sont délaissées a un très très grand mérite.

Ancien utilisateur
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le plus le lin et la laine sur la peau provoque des canser

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