Pub "Petit Ecolier"

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

Faisant vaguement suite au post mystérieusement disparu "Espèce de gitan", et à cette dépêche diffusée y a environ une semaine sur ce site à propos d'une pub tchèque mettant en scène un "stéréotype déplaisant du juif avide", je voulais parler de cette nouvelle pub Petit Ecolier où, comme d'hab des adultes font en sorte de profiter de ces délicieux biscuits (hum...) au détriment des gentils enfants gourmands et prochainement obèses.

Là, les adultes sont déguisés en ours pour accomplir leur forfait et qui, alors qu'ils sont occupés à savourer leur prise, se font capturer par des hommes arborant fièrement moustache et chapeau, alors qu'apparaît une musique centre-européenne jouée à l'accordéon ne laissant guère de doute sur leur appartenance ethnique. Puis les malheureux ours emprisonnés de s'éloigner sur une route, emprisonnés dans une cage...
Ainsi, les Tsiganes seraient des voleurs d'animaux et montreurs d'ours.

Je n'ose imaginer les remous si une pub française montrait aussi explicitement un groupe de Juifs banquiers, de Noirs vendeurs de montres et autres babioles, ou encore d'Arabes maçons...
Mais j'ai bien l'impression que ce genre de stéréotypes (ou pire) sur les Tsiganes ne réussit à réveiller qu'un seul et unique sentiment chez la majorité française: l'indifférence la plus totale...

Je n'attends pas spécialement de réponse à ce post, je souhaitais juste faire part de mon indignation.

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

Ce ne sont pas les arabes ce sont les portugais qui maçonnent.

Les clichés ont la vie dure hein ?!!

Maintenant il n'y a que les femmes et les homosexuels qui sont bons en lessive, malgré tous les efforts des publicistes pour avoir l'esprit ouvert on trouvera toujours une bonne raison pour gnagnater son indignation à tire larigote...

C'ets bien simple, il faudrait faire des pubs sans musique, sans personnage et sans réclame puisque la pub est un vecteur de la société de consommation qui fait consommer (donc) et devenir les enfants bêtes, obèses, voire maçons (quand ce n'est pas totalement arabes).

Ah tu n'attendais pas de réponse ?!!

Bon ben j'ai rien dit alors.

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

heureusement que vos aviez pas vu à l'époque la pub " royal rabin "

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

à la différence près que Royal Rabbin était une parodie des Nuls

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

"Petit Ecolier"

La jeune fille ne resta pas longtemps dans l’arbre. Un jeune homme aux pendants d’oreilles qui passait par là l’appela :


" Que fais-tu là-haut ? "

" J’ai trouvé une aiguille dans une botte de foin.

Je l’ai donnée à mon père, qui en avait besoin pour coudre une ceinture. Par malchance, il l’a cassée, alors il m’a donné un melon pour me dédommager. Maman a mangé le melon, mais elle m’a donné en échange du miel. Mes frères ont mangé le miel et ils m’ont donné une hache. Cette hache, le bûcheron l’a brisée en abattant un arbre. Alors, il m’a donné un gâteau que les faisans ont picoré. Les faisans m’ont donné leurs plus belles plumes que les enfants du village ont cassées. Les enfants m’ont donné du lait de brebis que le chat a bu. Le chat s’est sauvé dans l’arbre, je l’ai suivi et maintenant je ne sais pas descendre. "

Le jeune homme aux pendants d’oreilles dit :

" Ne crains rien, je vais t’aider ! "

Il rassembla une botte de foin sous l’arbre et invita la jeune fille à sauter. Celle-ci poussa un cri en touchant le sol :

" Aie ! "

Elle s’était enfoncé une aiguille dans le pied.

" Donne-moi cette aiguille ", demanda le jeune homme.

Elle la lui donna et il s’en alla au village.
L’épouse du chef était en train de coudre une robe devant sa maison. En enfilant l’aiguille, elle la laissa tomber et la perdit. La femme du chef soupira :

" Quelle malchance ! je n’ai pas d’autre aiguille ! "

" Je vais t’en donner une, à condition que tu me donnes un poulet en échange ", proposa le jeune homme.

" Un poulet contre une aiguille ? " s’étonna la femme.

Mais le jeune homme insista : " Oui, un poulet contre une aiguille ! " Que représente un poulet aux yeux d’une épouse de riche ?

La femme rit et donna un beau poulet au jeune homme, car elle voulait continuer sa couture. Le jeune homme aux pendants d’oreilles prit le poulet et le porta à la jeune fille.

" J’ai échangé l’aiguille contre un poulet. Fais-le rôtir, mange-le, mais garde-m’en une cuisse. "

La jeune fille fit rôtir le poulet et le mangea, mais elle mit de côté une cuisse pour le jeune homme. Celui-ci la prit et s’en alla à la ville. En chemin, il rencontra un chef, accompagné de quelques cavaliers. Le jeune homme se mit à crier :

" J’échange une cuisse de poulet contre un cheval ! J’échange une cuisse de poulet contre un cheval ! "

Les cavaliers rirent et continuèrent leur chemin. L’un d’entre eux, cependant, celui qui montait un beau cheval blanc, s’arrêta, prit la cuisse des mains du jeune homme et la mangea. Il jeta l’os et déclara en riant :

" Maintenant, tu ne pourras plus échanger la cuisse contre un cheval ! "

Sur ce, il s’en alla au galop. Le jeune homme suivit le groupe en courant. Lorsque le chef donna l’ordre de s’arrêter pour se reposer, il se présenta devant lui et lui parla hardiment :

" Tu as tort de laisser tes hommes voler les pauvres gens ! "

Le chef fronça les sourcils : " Qui a volé les pauvres gens ? " cria-t-il.

" Le cavalier au cheval blanc. Il a pris ma cuisse de poulet sans payer ce que j’ai demandé. "

Le chef appela le cavalier : " Est-il vrai que tu as pris la cuisse de poulet de ce jeune homme ?
" " Oui, c’est vrai. " " Lui as-tu payé ce qu’il a demandé en échange ? "

" Non. Il demandait un cheval pour sa cuisse de poulet. "

Le chef se renfrogna davantage :

" Si tu trouvais le prix excessif, tu n’avais qu’à ne pas manger la cuisse. Maintenant, donne-lui ton cheval et continue à pied.

" Le cavalier donna son cheval au jeune homme, qui l’enfourcha et retourna dans son village. Il alla voir la jeune fille à la cruche et lui dit :

" Voici le cheval. Demain, je l’échangerai contre un chat. "

Le lendemain, le jeune homme se rendit chez une pauvre veuve qui vivait tout au bout du village. La veuve avait une chatte qui venait justement d’avoir sept chatons.

" M’échangerais-tu un chaton contre mon cheval ? " demanda le jeune homme à la veuve.
Celle-ci n’en croyait pas ses oreilles :

" Je te les donnerai tous les sept, si tu veux, même avec leur panier. "

Le jeune homme prit le panier de petits chats et retourna auprès de la jeune fille à la cruche.

" J’échangerai ces chats contre ton amour ma chérie ''

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

ça arrive souvent qu'un homme échange l'amour contre une chatte, Vik, sauf que t'es trop jeune pour le savoir ...

Tu as raison Tsimbler, indignons nous les uns les autres y'en a marre des clichés et des tsiganes voleurs d'ours.

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

Vik

Petite cherie, tu te fatigue pas à ecrire
autant de truc dans chacun de tes poste??

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

''j'ai bien l'impression que ce genre de stéréotypes (ou pire) sur les Tsiganes ne réussit à réveiller qu'un seul et unique sentiment chez la majorité française: l'indifférence la plus totale...''

Sans oublier l'explosion des ventes de ces délicieux biscuits ''Petit Ecolier''.
Comme quoi, les Français ne sont pas autant indifférents que tu le prétends, Tsimbler.

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

turco chéri

Comment fait-on pour ne plus penser? on récite des mantras, on ferme les yeux, on fait un genre de yoga? j'ai l'impression que je pense tout le temps, moi. Pas toi avec ton bonnet sur ta tete?

si tu trouves comment faire, files moi le bonnet, parce que moi mon cerveau est toujours en action.. je n'arrete pas de penser!! et quelquefois, c'est pesant.

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

c'est triste tous ces clichés.......

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