Ilan, notre fils, notre frère, notre martyr

Ancien utilisateur
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Le 29 avril s’ouvrira donc le procès du « Gang des barbares », et l’on doit porter toute son attention sur le livre publié par Ruth Halimi, la mère d’Ilan, livre qui sort aujourd’hui (« 24 jours : la vérité sur la mort d’Ilan Halimi », éditions du Seuil).

http://www.hapoel.fr/2009/04/ilan-notre-fils/

Et d'autre articles plus anciens sur notre frère Ilan, dans l'ordre « anti chronologique » :

http://www.hapoel.fr/2009/03/ruth-halimi-demande-un-proces-public/
http://www.hapoel.fr/2009/02/proces-de-fofana-du-29-avril-au-3-juillet/
http://www.hapoel.fr/2009/02/ilan-halimi-martyr-juif/

Ancien utilisateur
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Notre frère Ilan? En ce qui me concerne en tant que communiste conséquent, je suis frère de n'importe quel humain peu importe son origine, qu'il soit brun aux yeux marron, blond aux yeux bleus, noir, aux yeux bridés etc. Je ne suis pas holiste communautariste mais humaniste. Des gens morts assassinés y'en a pleins les pages faits divers et pourtant leur sort n'est pas aussi médiatique. En quoi la mort d'un Ilan est elle plus importante que celle d'un Jean ou d'un Mohammed? La famille de Rotschild sont ils tes frères? Pourquoi parce qu'ils sont Juifs? Est tu réellement communiste ou plutôt communautariste? Les rapports de classe sont des rapports de production et je connais des Jean qui sont manutentionnaires et des Juifs assez dotés en capitaux pour êtres propriétaires du journal... Libération. J'ai vu que ton mouvement prônait une lutte des "races" plutôt que des classes, est tu seulement au courant qu'il éxiste des Juifs de type "aryen", ou doit on les ranger? dans la catégorie minorité nationale opprimée ou dans la catégorie bourgeois dominants? Ce sont les gens comme toi qui dégoûtent de l'idéal communiste.

Ancien utilisateur
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En quoi la mort d'un Ilan est elle plus importante que celle d'un Jean ou d'un Mohammed?



*****Parce qu'un Ilan est un juif, tué parce que juif. Et aussi parce que tué dans un façon si ressemblable à les barbaries commis sur les juifs par les nazis, par les nazis, ou nos autres oppresseurs dans l'histoire des juifs.

Ceci n'a rien a faire avec la communisme...et dans tout cas, je pense que votre communisme n'a rien a faire avec les idéologies originales.

Ancien utilisateur
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Et bien moi la mort d Ilan je l ai ressentie comme un des miens
j ai ete blesse et jusqu a maintenant au plus profond de mon coeur.
Parceque oui il est juif comme moi et oui il a ete tue et torture parcequ il etait juif.
Etc est pour ca que je me sent concerne par ce meurtre horrible car ca aurai put etre mon fils, mon frere.
En plus on sent fou du communisme mais royalement.

Ancien utilisateur
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Le communisme c'est ne pas se soucier de la "race", hors le problème est que l'on regarde d'abord le Juif au lieu de voir l'unité de la race Humaine.

Ancien utilisateur
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Je condamne bien évidémment toute prétendue supériorité Juive.

Ancien utilisateur
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Je connais aussi des histoires de personnes handicapées torturées de la même façon parce qu'handicapées, ça n'a pas ameuté les médias, et évidemment, celà suscite beaucoup moins de compassion qu'un beau gosse comme Ilan Halimi.

En plus je ferais remarquer que dans le programme du nazisme, il y a l'eugénisme, ce qui d'ailleurs n'est pas en contradiction avec le lévitique. il faudrait peut être une législation pour lutter contre la discrimination vis a vis des moches, au passage celà me serais utile.

Pour redevenir sérieux, il est clair pour moi qu'il y a un rapport de domination, un dominant suciste plus de pitié... qu'un Somalien. Ceci dit je suis triste pour Ilan Halimi, mais je suis aussi triste pour le jeune Mohammed torturé a mort en Afghanistan par des occupants, ni plus ni moins. Je me considère avant tout comme un être humain avant d'être Juif.

Et pour répondre, être communiste ce n'est pas être suprémasciste et croire que la vie d'un Juif est plus importante que celle d'un Goy, être communiste, c'est être égalitariste, et ce préoccupper avant tout des problèmes de rapport de classe plutôt que de diviser les travailleurs et précaires en groupes ethno-religieux.

Car de toute façon ont finis tous au même endroit, que l'on soit croyant ou pas.

Ancien utilisateur
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Qui connaît le martyr de William Modolo, même histoire, sauf que trop gros et pas Juif, savez vous que dans ce beau pays la France, ses tortionnaires ont votés avant de le lapider a mort? Ah oui, il n'étais pas Juif, ce n'étais qu'un Goy, en plus pas vraiment conforme aux cannons esthétiques de notre belle société marchande. C'est vrai on ne peut pas comparer un beau gosse et un "gros". Pardonnez mon sarcasme, mais j'en est un peut marre de certains calculs d'épiciers au sujet de la cruauté. Que je sache si il y avait un dieu, je ne pense pas pas qu'il ferait des différences entre ses enfants.

Ancien utilisateur
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Souriant et criant «Allah Akbar», le chef présumé du «gang des barbares» encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

D'emblée, Youssouf Fofana a montré le ton qu'il entend donner au procès du «gang des barbares». «Mon prénom, c'est Arabe, lance-t-il à la présidente de la cour d'assises des mineurs de Paris qui lui demande de décliner son identité. Mon nom: Africaine armée barbare révolution salafiste. Ma date de naissance, le 13 février 2006 à Sainte-Geneviève-des-Bois». Soit le jour et le lieu de la découverte d'Ilan Halimi, torturé à mort, le long d'une voie ferrée.

Par ces mots glaçants, suivis d'un silence consterné, le «cerveau» présumé du rapt, de la séquestration et de l'assassinat du jeune Juif, livre un condensé de son personnage avant que le huis clos ne referme sur ses provocations les portes de la cour d'assises. Barbu et le crâne rasé, Fofana est apparu quelques minutes plus tôt, en pointant son index vers le ciel: «Allah Akbar.» Le sourire accroché aux lèvres, il semble à l'aise.

Sur les bancs des parties civiles, la mère d'Ilan Halimi, mort à 23 ans, soutient ce face-à-face cruel en se balançant légèrement d'avant en arrière. Elle semble prier. Ses deux filles se tiennent à son côté, le visage fermé.


«Ilan, justice»

Sans s'appesantir sur l'incident, la présidente reprend bientôt le cours de l'audience. «Libre à vous de procéder de cette façon», glisse-t-elle à Fofana. Les 26 autres accusés vont à leur tour décliner leur identité. Certains sont poursuivis pour avoir été mêlés, d'une manière ou d'une autre, à la séquestration du vendeur de téléphonie mobile, aux tortures puis au meurtre. D'autres pour avoir gardé le silence, alors qu'ils savaient.

L'un après l'autre, les membres du «gang des barbares» se lèvent. On les entend à peine. E., jolie brune aux cheveux longs, toute de noir vêtue, est accusée d'avoir attiré Ilan dans le guet-apens. Mains dans les poches, Cédric aurait surveillé l'otage, enfermé dans un local technique au sous-sol d'une HLM de Bagneux. Tifenn, «la meilleure copine» de Fofana, est accusée d'avoir recruté les appâts et d'avoir désigné des victimes potentielles. Gilles le gardien d'immeuble hébété, vacillant dans sa grande chemise à carreaux, a mis à disposition l'ap­partement de Bagneux où Ilan fut séquestré.

La cour découvre leurs visages. Ils avaient entre 17 et 32 ans à l'époque et vivaient à la Pierre-Plate ou allée du Prunier-Hardy, deux cités de Bagneux (Hauts-de-Seine). Ils étaient chauffeur de bus, livreur, chômeur, étudiant ou encore à l'école, au moment des faits.

Ils ne se connaissaient pas ou peu mais ont pour point commun d'avoir croisé la route de Fofana et d'avoir accepté de l'aider. La cour d'assises des mineurs a deux mois et demi devant elle pour déterminer leurs responsabilités.

Mercredi, la tension extrême entourant ce procès s'est déplacée à l'extérieur de la salle d'au­dience. Sortie le visage masqué par son châle pour se protéger des caméras, la mère de Youssouf Fofana ainsi que son frère ont été violemment pris à partie, sifflés et acculés vers la sortie par des jeunes représentant la communauté juive. D'importantes forces de police ont dû être déployées autour du palais de justice, où des groupes brandissant des drapeaux israéliens ont scandé : «Ilan, justice.»

Une fois le huis clos décrété, comme le veut la loi, les débats ont repris en petit comité. Seuls sont autorisés à rester les proches parents, les témoins, les services sociaux et les avocats. Selon Me Isabelle Coutant-Peyre, avocate de Youssouf Fofana : «C'est un être humain qu'on va juger . Il doit pouvoir parler.» Désormais à l'abri des regards, le chef du «gang des barbares» aura tout le loisir de s'exprimer.

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