Messieurs les modérateurs, d'avance Merci.

Ancien utilisateur
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Babarnum

Je crois qu'il y a un sujet qui n'a jamais subis autant de critique littéraire ou médiatiques c'est celui du Judaïsme ou des juifs.

Je ne peut que me plier à la critique si elle est constructive à condition qu'elle ne fasse pas de moi et de ma religion quelque chose de volontairement abject.

Ancien utilisateur
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voici une histoire qui pourrait tres bien illustrer la bienveillance mal placee.

Cruelle compassion.



Quelle est votre réaction à ceci :

Je marche avec mes deux fils, de douze et dix ans. Arrive un garçon du même âge, mais, au contraire de mes fils, il apparaît bien vite qu’il cherche la bagarre. Il y a quelque chose chez mes fils qui dérange cet inconnu. C’est peut-être leur gaîté, ou peut-être leur sérieux, ou bien encore le simple fait qu’ils osent arpenter le même trottoir que lui. Quoi que ce soit, on peut lire le dégoût dans les yeux de ce garçon.

D’un seul coup, le voyou les agresse. Au début, ce ne sont que des claques, mais, assez rapidement, c’est une avalanche de coups de poing qui s’abat sur mes malheureux garçons.

Et moi ? Bien que je puisse facilement maîtriser ce garçon, je me tiens à l’écart et j’observe la scène. J’attends huit longues minutes pour mettre sur pied une contre-attaque, pendant lesquelles ses coups de poing, associés maintenant à de féroces coups de pieds, se déchaînent sans répit sur mes enfants. Leurs corps se couvrent progressivement d’ecchymoses. Et, avec les cicatrices et la douleur physique, ils éprouvent un terrible traumatisme émotionnel.

Alors pourquoi suis-je là à ne rien faire ? J’ai de nombreuses raisons à cela.

D’abord, si je m’en mêle, ce ne serait pas un combat équitable. Après tout, je suis bien plus forte et plus grande que ce voyou. Et puis, actuellement, il est à un contre deux.
Deuxièmement, j’espère que ce garçon va finir par prendre conscience que la violence n’est pas une solution et apprendre à vivre en paix avec ses voisins. Troisièmement, je sais que ce garçon vient d’une famille décomposée où les mauvais traitements sont fréquents, et qu’il ne peut donc pas être rendu responsable de ses frustrations. Quatrièmement, peut-être mes enfants ne sont-ils pas totalement innocents, peut-être ont-ils d’une manière quelconque provoqué sa colère ? Et, finalement, je ne veux pas que des passants m’accusent moi, une adulte, de m’en prendre à un enfant...
Alors, au lieu d’intervenir, j’attends patiemment de côté, pendant que mes enfants endurent coups, souffrances et humiliation.

Finalement, lorsque les choses prennent une tournure dramatique et que mes enfants sont à terre, impitoyablement martelés par ses coups, je décide qu’il est temps pour moi d’intervenir. Son opposition est formidable, mais, étant physiquement plus grande, je le défais. Ses yeux sont encore emplis de rage et de haine, mais mon intervention l’empêche de continuer à faire du mal à mes enfants.

Au bout de quelques minutes, j’arrête le combat. Est-ce la fin des hostilités ? Pas du tout. Le voyou a manifestement l’intention de continuer à s’en prendre à mes garçons. Mais il a réclamé une pause pour pouvoir accomplir son devoir quotidien. Chaque jour, il livre un colis de nourriture à une vieille femme. « Donnez-moi vingt minutes et je reviens, » grogne-t-il à l’adresse de mes enfants encore tremblants.

Bien sûr, si je le laisse partir maintenant, il reviendra ragaillardi, avec des poings encore plus forts et une nouvelle vigueur pour reprendre ses assauts. Mais comment pourrai-je laisser tomber cette vieille femme...?

Plus que les coups et la peur que j’ai laissé ce délinquant infliger à mes enfants, mes actions (ou plutôt mon inaction), ma rationalisation et ma légitimation des « droits » de ce voyou leur ont donné une leçon éloquente... au sujet de mon système de valeurs tordu.

Je lis des informations selon lesquelles Israël a accepté un cessez-le-feu quotidien de trois heures, pour que l’aide humanitaire puisse atteindre les Palestiniens. (À la fin de cette séquence, les officiels de l’ONU condamnaient Israël qui n’en fait pas assez à leurs yeux, ne procurant pas assez de temps ou un environnement suffisamment sûr pour les Palestiniens, cloîtrés dans leurs maisons, n’osant pas sortir de chez eux à cause des tirs.)

Hier, (en fait tous les jours depuis huit ans) j’ai lu comment les habitants de Sdérot étaient pilonnés de missiles qui causaient terreur et chaos dans leurs quartiers, alors que le gouvernement israélien se tenait à l’écart. Maintenant ces attaques de roquettes se sont intensifiées au point d’atteindre des villes tout le long de la frontière sud d’Israël.

Et, en lisant ces articles et beaucoup d’autres, je me dis combien le peuple juif est une nation pleine de compassion et de bienveillance, tellement hésitante en ce qui concerne la guerre et la violence.

Mais, tout en lisant, je comprends aussi qu’il y a des moments lors desquels une bienveillance mal placée est la plus grande des cruautés, aussi bien pour le dommage que vous causez que pour le message d’injustice que vous exprimez.

Israël est en guerre. L’ennemi souhaite la détruire. Cependant jamais dans l’histoire une nation en guerre ne s’est conduite comme Israël.

LORSQUE LES AMERICAINS ONT BOMBARDE HIROSHIMA ET NAGASAKI A LA FIN DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE, 220 000 PERSONNES, FEMMES ET ENFANTS, ONT ETE TUEES. La moitié d’entre eux ont eu la chance d’être désintégrés instantanément. Les autres ont agonisé dans des souffrances atroces pendant des jours et des semaines. Cependant, ni le président américain Harry Truman, ni aucun autre leader américain n’ont exprimé une quelconque culpabilité ou des remords pour la perte de vies innocentes. Les présidents américains avaient compris alors, et comprennent encore aujourd’hui, que c’était une action nécessaire pour sauver la vie de milliers de leurs soldats, ce qui était, et doit être, leur premier souci.

LORSQUE LES ALLIES ONT COMBATTU LES ALLEMANDS LORS DE CETTE MEME GUERRE, DES VILLES OU SE TROUVAIENT DES MILLIERS DE CIVILS FURENT BOMBARDEES SANS INTERRUPTION. LES ESTIMATIONS LES PLUS SERREES AVANCENT LE NOMBRE D’UN MILLION DE VICTIMES CIVILES ALLEMANDES. Il était clair pour tous que l’Allemagne était l’ennemi : pas seulement Hitler, ou les nazis, ou les soldats allemands, mais la nation toute entière, qui avait démocratiquement élu ces animaux et les avait portés au pouvoir.

Lors des élections parlementaires palestiniennes en janvier 2006, 57% des Arabes des territoires de l’Autorité Palestinienne ont porté le Hamas au pouvoir, leur allouant 76 des 132 sièges du parlement, se ralliant ainsi au mandat de la charte du Hamas qui légitime tous les moyens de terreur possibles pour faire disparaître l’État d’Israël de la surface de la Terre.

Un récent sondage commandité par l’Autorité Palestinienne et effectué par l’institut de sondages Khalil Shikaki basé à Ramallah montre que 84% des Arabes de l’Autorité Palestinienne ont approuvé le massacre à la Yéchiva Merkaz HaRav à Jérusalem le 6 mars 2008, dans lequel huit jeunes étudiants ont été brutalement assassinés.

L’inévitable perte de vies innocentes est toujours dramatique. Mais, lorsque vous êtes en guerre, que vos soldats et vos citoyens affrontent des dangers mortels, votre premier souci doit être la sauvegarde de votre peuple. Pas de l’ennemi qui a juré de faire tout ce qui est en son pouvoir pour vous éliminer.

Y a-t-il un pays au monde qui choisit délibérément de protéger la vie des citoyens ennemis, au prix de risquer la vie de ses propres soldats et de ses propres citoyens ?

Oui. Un pays qui est victime de bienveillance mal placée, se rend ainsi sciemment coupable de la plus grande cruauté envers ceux qu’il est censé protéger.


par Chana Weisberg

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C'est tellement évident !!!

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