Resto "La croix de Hitler"

Ancien utilisateur
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Moi j'les rebatipsé autant que "Au petit four" !!

Ancien utilisateur
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Premierement,
C'est parce que Napoleon a ete tolerant avec les Juifs qu'il faut qu'il est un Saint,il a perturbe le monde pas mal quand meme.

Pour ce qui est des gens "choques" "outres" etc. je voudrais arreter quelques gens dans la rue et leur demander qu'est ce qu'ils savent des genocides qui ont eut lieu en Irak ou au Rwanda.
Il faut arreter de penser que l'Europe est le centre du monde,l'ignorance existe partout,le petit Indien dans son bled paume n'est pas cense savoir savoir ce qu'est un Juif et encore moins ce qu'un type qui s'appellait Hitler leur a fait.

L'Ignorance de l'Histoire n'est pas si choquante que ca...Dans d'autres exemples (Qui ont strictement aucun rapport) je voudrais voir combien de jeunes chalalas (du genre qui gueule Israel-Israel) connaissent les dates de la "Guerre de Six-Jours" ou de "Kipour",je suis meme certain que pour une partie d'eux "Kipour" n'a rien d'autre qu'une connotation religieuse...

Ancien utilisateur
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Oberon : oui tout à fait. Napoléon et Hitler étaient deux mégalomanes et deux fous. Ils ont attaqués la moitié de l'Europe, mis sa totalité à feux et à sang par des guerres dures. Ils avaient tous les deux des armées très performantes. Ils ont tous les deux mis en place des états centralisés et forts au service de leur folie. Ils ont tous les deux ruinés le pays qu'ils ont utilisé. Tous les deux n'en avaient rien, mais alors rien à carrer des peuples concernés. En fait, on ne trouve pas dans l'histoire deux personnages au destin à ce point similaire!

D'ailleurs, à part dans dans de petits cercles d'idolâtres y compris en Angleterre, Napoléon est généralement considéré comme "le Hitler français".

Ancien utilisateur
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bien sûr, on peut ajouter la répression des opposants : meutres, massacres, emprisonnements, etc.

Il y a également bien sûr des différences. Par exemple Nabulio Buonaparte, de son vrai nom, n'était pas antisémite. Raciste? Il a rétablit l'esclavagisme dans les colonies françaises vis à vis des Noirs, mais à mon avis c'était plus par intérêt économique bien compris que par racisme.

Buonaparte s'est retrouvé à la tête de la France mais ça aurait pu être un autre état, seulement la France offrait au moment de la révolution du moment (depuis il y en a eu de nombreuses) de bonnes perspectives pour ses rêves de conquêtes. De même Hitler était autrichien mais l'Allemagne, ou plutôt la zone peuplées d'"aryens" pour Hitler donc dans sa grande partie le nouvel état allemand unifié et fédéral, a servi de base pour ses rêves de conquêtes à lui. On voit donc que dans les deux cas on a affaire à des ennemis de l'idée de nation ; voir Buonaparte ou Hitler comme des nationalistes est une preuve de naïveté (ce qui n'est pas une honte!) ou un manque de sérieux! La différence majeure à mon sens réside dans le fait qu'Hitler avait une idéologie structurée fondée sur la théorie de la hiérarchie de la race. Une race aryenne qui devait coloniser le monde. Bonaparte lui s'en foutait du physique des gens ; qu'ils soient à la tête de Français, de Néerlandais ou d'Italiens, qu'importe pourvu qu'ils satisfât ses rêves de conquête du monde.

Dans un cas on a une conquête du monde par un criminel idéologue, de l'autre une conquête du monde par un bandit de droit commun pétri d'arrivisme. Le premier est idéologue, le second est opportuniste, dans les deux cas l'Europe a fini ravagée.

Toutes choses égales par ailleurs, si Hitler avait été moins idéologue et plus opportuniste, il aurait sûrement choisi la France comme base d'action, avec son état fort et centralisé, son empire colonial, etc, mais l'époque était aux stato-nationalismes exacerbés et au racisme, donc ça été impossible du côté d'Hitler. En revanche je vois bien la France ouvrant ses bras au nouveau Français. Après tout elle a bien servi les ambitions d'un Gambetta, Italien, qui lui a bien renvoyé l'ascenseur. Peut être un Ben Laden du futur y verra une opportunité mais il faut avouer que la puissance mondiale que représentait la France jusqu'à récemment s'est considérablement amoindrie. Peut être un second couteau, qui s'alliera avec les états islamistes, mais je vois que je cherche déjà à prédire l'avenir alors qu'il est si difficile de décrypter le passé...

Ancien utilisateur
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pour aller dans le sens de Bzh75 je vous rappele que Napoléon est le premier à avoir mis au point les camps de concentration dont Hitler se serviva comme modèle quelques décennies plus tard.

Ancien utilisateur
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Je vois pas l'intérêt de rapprocher Napoléon et Hitler sur une éventuelle "échelle de la barbarie", surtout sans replacer un contexte propre à chaque époque (le colonisateur a rarement été diplomate avec les peuples colonisés au XVIII et XIX ème siècle).

Que l'envahisseur soit parfois l'équarisseur, ca se constate dans l'histoire en général. Minorer les monceaux de cadavres nazis par les monceaux accumulés par Pierre le Grand ou Caligula ne nous explique rien de particulier. Ce relativisme n'aboutit qu'à l'idée que "l'homme est un loup pour l'homme", "pas de coupables mais juste des gens au mauvais endroit au mauvais moment", etc...

Bref, passer l'éponge sur toutes les ardoises parce qu'il y aurait trop d'ardoises...

Ancien utilisateur
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"l'homme est un loup pour l'homme"

Les Etats-nations (sic) apparus au XIXè siècle en Europe sont des loups pour l'homme.

Ancien utilisateur
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Gould : "Je vois pas l'intérêt de rapprocher Napoléon et Hitler sur une éventuelle "échelle de la barbarie", surtout sans replacer un contexte propre à chaque époque"

Cette comparaison historique, plutôt que ce "rapprochement", sert à montrer que la barbarie ne naît pas de rien mais est rendue possible grâce à une conception de l'état directement issue du jacobinisme, invention française s'il en est : état fort, centralisé, militaire, l'état-caserne comme disait Morvan Lebesque, organisation pyramidale et très hiérarchisée, peuples méprisés et instrumentalisés, mensonges d'état institutionnalisé, politique étrangère faite de conquêtes, de guerres et de colonisation.

Elle sert aussi à voir que Buonaparte à préparer Hitler. Le fait que l'un se soit servi de l'état français et l'autre de la nation allemande n'a pas vraiment d'importance. D'ailleurs, le furher admirait beaucoup son prédécesseur. La première chose qu'il a faite en venant à Paris a été de s'incliner sur sa tombe, c'est dire.

Ancien utilisateur
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Bzh75

Tu te sers de tous les arguments possibles pour valider ta thèse de départ, qui revient de façon récurrente sur tous les forums : l'anti-révolution de 89.

Tu as parfaitement le droit de penser cela, mais pas au point de penser que Robespierre ou Danton sont le ferment naturel de Hitler. C'est une vision typique du matérialisme historique, d'un déterminisme qui ne tient pas compte des décisions humaines.

Bonaparte ne "prépare pas" Hitler. Il faudrait remonter alors au premier chef de tribu préhistorique (le tabou de Freud ?) pour trouver le premier coupable de toute la chaîne ?

Tu poursuis ton travail dogmatique de critique de l'état républicain, que je peux comprendre, avec des raccourcis de plus en plus étonnants...

Ancien utilisateur
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Sans aller comme Breizh75 jusqu'à mettre Hitler et Napoléon sur le même plan, je rappelle qu'effectivement Bonaparte a fondé sa puissance une politique expansionniste sous les oripeaux de la propagation de l'esprit républicain. Ce qui rappelle au passage furieusement l'idée d'une propagation de la démocratie par la guerre dans des pays bourrés de pétrole jusqu'à la gueule...

Quant à son rapport avec les Juifs, il était empreint de pragmatisme. Il consistait à normaliser, à fair rentrer dans la moule (assimiler) une population importante d'un point de vue démographique et économique, restée en marge de la Nation naissante par la force des choses.

Et Napoléon n'était pas seulement pragmatique mais aussi et surtout raciste. Lors des révoltes d'esclaves à Saint-Domingue et en Martinique, lorsque les colons français ont réclamé le soutien des Anglais et que cela a provoqué une violente polémique en Métropole, le brave homme a tenu devant le Tribunat ces propos :

"On suppose que les colons sont pour les Anglais ; mais je peux vous assurer qu’à la Martinique il y a de très bons citoyens. Les partisans des Anglais y sont connus. Ils y sont peu nombreux …On ne veut voir que des partisans des Anglais dans nos colonies, pour avoir le prétexte de les opprimer.
Eh bien ! Monsieur Truguet, si vous étiez venu en Egypte nous prêcher la liberté des Noirs ou des Arabes, nous vous eussions pendu au plus haut d’un mât. On a livré tous les Blancs à la férocité des Noirs, et on ne veut pas même que les victimes soient mécontentes. Eh bien ! Si j’avais été à la Martinique, j’aurais été pour les Anglais, parce qu’avant tout il faut sauver sa vie. Je suis pour les Blancs parce que je suis Blanc. Je n’en ai pas d’autre raison et celle-là est la bonne. [...] Comment a-t-on pu donner la liberté à des hommes qui ignorent la signification des termes République et France ?"

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