Postez un poeme !

Ancien utilisateur
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J'ai eu de l'inspiration aujourd'hui !

Jonchée de Secrets
Elle adorne un coin de rue

Orpheline délaissée
Elle raconte son histoire

Les Meubles couverts
D’une toile de souvenirs
Les Romans posés au hasard
Le teint doré d’antan

Les rideaux de soie
Enveloppent les Fenêtres
En vain repoussant
Le soleil intru.

Une Rampe de Bronze
Escaliers de Marbre
S’envolent vers un plafond
Peint couleur ciel

Une chaise renversée
Un balai de paille

Une fourche de cheminée
sculptée en émaille

Sur un plancher de bois
Moisi à certains endroits
D’un vert couleur de pois

Rien de Particulier
Rien d'enlevant
Un souffle Discret
Un doux crépitement

Elle se fait oublier
Donnant signe de vie
Seulement lorsque le vent

Noble seul occupant
Fouette ses rideaux blancs
Traverse ses couloirs
Matin, Midi et Soir

Jusqu'à la nuit noire
Ou il siffle pour effrayer
Voleurs et gringalets
Qui essayeront de la violer

Mais Tout Doucement
Au fil des saisons,
les vignes
Jonchant ses murs feuilletés.

Œuvrent à la dissimuler
Sans bruit, ni outil

Jusqu’au jour ou
La Grille
D’un domaine caché
Ne sera rien d’autre
Qu’une muraille rouillée.

Protégeant à jamais
Une Maison Abandonnée

Ancien utilisateur
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Un jour presque comme les autres ,

Mortelle monotonie dans cette vie rangée,
Juste le son de cette mélodie douce et sensuelle
Juste les vapeurs évanescentes de cet alcool chaud,
Qui autorisent toutes les audaces.
Juste les volutes opaques de la fumée
Qui forme un rempart protecteur contre

Son regard pas tout à fait comme les autres,

Le Petit Prince enfin ressuscité
Sa candeur dévoilant son avenir.
Il me faut oublier ces rides
Qui me font souvenir de la réalité
Mon liner cachant mon passé.
Je dois sortir de ce lieu empli de sortilèges
Pour trouver cette planète inconnue de bonheurs accessibles…
D’où vient cette monstrueuse envie de transformer ses bras en refuge solide.

Mes mains devenues indépendantes
Sans contrôle
Trouvant la chaleur de son corps
Ma bouche redevenue vivante
Sans contrôle
Cherchant la douceur de sa peau
Je me mets à détester ma faiblesse
Je me surprends à aimer sa jeunesse
Fuir cette douleur cachée, cette jalousie refoulée.
Je dois accepter de le regarder
Je dois apprendre ses rires et ses hésitations

Une nuit passion
Me pousse à stopper le temps qui transforme tout en douce torture
Une nuit frisson
Me fait haïr ces heures qui s’écoulent plus vite que le sable entre les doigts des enfants
Une nuit émotion
Cette parenthèse trop vite refermée, je l’aime par accident.

L’aube efface les cris et les gémissements
Et me force à m’oublier pour lui offrir un sourire
Quand mon cerveau explose sous l’envie de lui avouer.
Les rayons brûlants du soleil printanier
Me renvoient la cruelle vérité dans un dernier éblouissement.
Je l’enlace doucement avant de partir.

Une larme m’oblige à ouvrir les yeux
Il fait nuit…
Je suis dans mon lit.

Ancien utilisateur
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Poème que j'ai écrit pour Ilan Halimi:

France, Janvier 2006
Année où Ilan a vécu tous les supplices
Kidnappé, séquestré, torturé puis tué
Ce jeune homme de 23 ans a vécu les pires atrocités
Ce gang de barbares qui nous l’a enlevé
Comment a-t-il pu avoir autant de cruauté ?
Je ne te connaissais pas
Pourtant je me sens tellement proche de toi
Tu aurais pu être mon frère, mon cousin ou mon ami
Toutes mes pensées sont tournées vers toi, Ilan Halimi
Face à cet acte relevant de l’horreur
Nous sommes désormais tous envahis par la tristesse, la colère et la peur
Durant 24 jours, détenu dans d’abominables conditions
Tu as subi les pires humiliations
Pourquoi une telle monstruosité ?
Jamais nous ne pourrons l’expliquer
Nous avons ici affaire à des sauvages
Dont la barbarie nous met en rage
Comment peuvent-ils encore dormir sur leurs deux oreilles
Après avoir commis une chose pareille ?
Le mot « humain » ne peut leur être attribué
Quand on voit la férocité de cet acte délibéré
En chacun de nous surgissent tellement d’interrogations
Mais sans réponse, nos questions resteront
Car un acte comme celui-ci ne peut être éclairé
Puisque nous sommes face à de l’inhumanité
Des comment et des pourquoi
Qui n’en finissent pas
Comment peut-on arriver à un tel point de cruauté ?
Comment ces bourreaux ont pu, avec autant de sang-froid, le torturer ?
Comment est-il possible de commettre un acte aussi crapuleux ?
Comment peut-on intentionnellement laisser un humain subir sa mort à petit feu ?
Et pourquoi lui ?
Pourquoi avoir choisi Ilan Halimi ?
Lui qui était si jeune, beau et innocent
Pourquoi tout cet acharnement ?
Lorsqu’on est confronté à de telles atrocités
On se croirait déconnecté de la réalité
Ilan Halimi a vécu l’enfer
Et s’il n’avait pas été juif, il serait encore sur cette terre
Oui, il ne faut plus se cacher la vérité
Ilan était juif et c’est pour cela que ses tortionnaires se sont à ce point déchaînés
Partis d’un préjugé raciste juif = argent
Ces sauvages n’ont pas hésité à agir si violemment
Quand on torture quelqu’un, on s’attaque à son groupe d’appartenance
Mais comment donc ce drame a-t-il pu se produire en France ?
Dans un pays prônant les valeurs républicaines
« Liberté, Egalité, Fraternité », quel chemin prendre pour qu’on nous y mène ?
Il m’est difficile d’exprimer tout ce que je ressens
Car à l’intérieur de moi se mélangent tout plein de sentiments :
La tristesse, l’effondrement, la colère, l’incompréhension
Face à une telle situation de détresse, il faut désormais pouvoir dire : Non !
Depuis des jours et des jours déjà
Je ne cesse de penser à toi
Je ne comprends pas
Comment a-t-on pu t’infliger tout cela
Je suis sincèrement accablée
Par tout ce qu’il t’est arrivé
Je te pleure
Toi que je ne connaissais pas mais qui a maintenant pris une grande place dans mon cœur
Je pense également à ta famille
Que je soutiendrai tout le restant de ma vie
Tu es parti bien trop tôt
Ayant été victime de ces bourreaux
La torture à mort est quelque chose d’effroyable
Et qui restera inexplicable
Comment en venir à un tel point
Lorsqu’on est un minimum humain ?
Ilan, tu nous as quitté brutalement
Mais dans notre cœur, tu resteras toujours présent
Petit ange, repose en paix
Jamais nous ne pourrons t’oublier

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

Silent tears stain our cheeks
and quiet shouts deafen us
as we loose the courage to know
what we are, and rejoice
by the potentiality
of what we may become.
Laments lightely enmesh the
spirit of our countless
dreams unfulfilled
and yet we loose not
our hope of a destiny
who exists not
as we hitchhike into
Oblivion

09:V:2001

Ancien utilisateur
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scoobyjew.....vraiment, je le trouve trop bien ton poeme...

Ancien utilisateur
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hitchhike into
Oblivion

I luv it !!!

Ancien utilisateur
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sur le bord de la route je t'ai trouvé
et immédiatement je voulus t'adopter.
ça ne devait pas faire si longtemps
mais tu n'étais déjà plus très clinquant.

oh voilà l'été et l'étouffante chaleur
eh mince, voilà que j'ai mal au coeur...
c'est l'odeur qui m'incommode,
encore pire que tous les encens dans une pagode.

et j'ai rendu mon café sur ton pelage
mais tu as l'air peu rancunier et sans souci tu tourneras la page.
c'est vrai quoi, t'es qu'un animal abandonné
sur lequel, en plus une voiture a roulé.

Ancien utilisateur
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J’accuse cette France,
De faire preuve de trop de tolérance,
Face aux extrémistes, islamistes, fascistes,
Et D-ieu seul sait, combien ils sont sur la liste.

J’accuse cet excès d’indifférence,
De ce pays la France, pays de décadence,
On ferme les yeux sur l’antisémitisme,
Et l’on déclare sionisme synonyme de racisme.

J’accuse ce manque d’attention, de compréhension, de compassion,
Des autorités et du peuple français,
Eux qui ont participé a notre extermination,
Leur collaboration, je ne leur ferai jamais oublier.

J’accuse la profanation de nos cimetières,
Toutes ces insultes a l’encontre de mes frères,
Mais jusqu’où tout cela va durer ?
A-t-on déjà effacer ce qu’il s’est déroulé dans le passé ?

J’accuse cette République de trop de laxisme,
Sommes nous revenu au temps du nazisme ?
Un jeune juif a été torturé puis tué a cause d’un amalgame,
Et l’ont veut faire passer cela comme un simple drame.

J’accuse cette France de garder les yeux fermés,
Pour se faire entendre faut il se faire une fois de plus exterminé ?
Et si vous touchez encore à un seul juif,
Je ne vous promets pas de m’arrêter à de simples manifs…

Golan Cohen, En hommage a Ilan Halimi.

Source: http://lepetitsioniste.oldiblog.com

Ancien utilisateur
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on ne cesse de rever
on ne cesse de penser
on ne cesse d'aimer

L'autre
C'est celui qu'on aime
L'autre
C'est celui qu'on referme
dans notre coeur
ou la rancoeur
n'a plus la place
l'amour remplace

Peu a peu
on se retrouve dans ces yeux
ou coulent desormai
Et a jamais...
Heureux

Ancien utilisateur
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