election de Bernheim au poste de grand rabbin

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

qu'en pensez vous ?

Pour ma part, heureuse qu'il y ait du renouveau. J'espère qu'il aura des positions ouvertes notamment vis à vis du dialogue avec les autres communautés, dialogue auquel il s'est toujours consacré à ma connaissance

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

Je l'ai entendu parler sur France 3 dans l'édition du soir (22h30?), il a l'air assez mesuré dans son attitude et ses propos maintenant faut voir sur le long terme ( surtout pour les gens comme moi qui ne connaissent que Joseph Sitruck)

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

Il ne devrait pas y avoir plus de deux mandats consécutifs possible. Le grand Rabbin de France n'est pas un pape.

Pour ce qui est de Gilles Bernheim, c'est une très bonne nouvelle, c'est qq de très mesuré, et de très intellectuel, il est agrégé de philo. Une pointure ca fait plaisir.

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

J'avais moi-même fait un sujet dans "potins et ragots" pour m'en réjouir, avec des youyous partout et allez savoir pourquoi, il n'a pas été validé.

Excellente nouvelle que cette élection ; une mini révolution en soi, la promesse d'un dialogue décomplexé avec les autres religions et un renouveau dans le style qui se veut ouvert tout en gardant des positions fermes et sans ambiguïté sur les valeurs Juives.

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

Voici en partie ce que j'en pense, c'est très grave qu'un dit grand rabbin de France (désigné par des gens qui ne connaissent rien en la Torah, puisque sur les presque 300 électeurs seuls 30 étaient rabbins!!!!) parle de la sorte:


Brand Yéhiel Paris, Mars 2008
Lettre ouverte au Rabbin Gilles Bernheim,
J’ai lu avec beaucoup d’attention l’ouvrage que vous avez écrit avec le cardinal Philippe
Barbarin, Le rabbin et le cardinal1. Vos positions sur plusieurs sujets m’ont interpellé et
posent problème, c’est pourquoi je souhaite développer un certain nombre de remarques sur
ce livre. Cette démarche critique rejoignant finalement la vôtre2, d’autant que vous déclarez
vous-même appartenir à l’école des pharisiens3.
Les réflexions qui vous amènent aujourd’hui à favoriser un rapprochement avec le monde
chrétien, ainsi que votre revendication d’une participation de l’Eglise et de la Synagogue à un
combat commun afin d’agir pour le respect et l’efficacité des lois de civilisation, sont-elles
conformes à l’interprétation de nos Sages ?
Même si votre inquiétude au sujet d’une déjudaïsation de bien des juifs ne peut que rencontrer
mon approbation, ce rapprochement intime est-il utile et prudent ?
Je vous propose d’examiner des questions essentielles, sur lesquelles on ne peut laisser planer
une quelconque ambiguïté:
1) Le bien fondé d’une ré-judaïsation par un enseignement chrétien.
2) La réintégration de Jésus comme compagnon du judaïsme, abstraction faite de la
christologie.
3) La définition juive de l’idée hérétique.
4) Le Messie et le messianisme.
5) La Résurrection, l’Eucharistie, le christianisme comme religion révélée.
6) La position actuelle de l’Eglise sur les lectures bibliques, et l’utilité du dialogue.
7) Les chrétiens font-ils partie du peuple élu ?
8) Les ‘Houkims et l’intention pour les mitsvoth.
1) Le bien fondé d’une ré-judaïsation par un enseignement chrétien.
Vous vous souciez de l’incroyance qui menace de déjudaïser bien des juifs (P. 107),
inquiétude que je partage. J’adhère à votre propos qui souligne qu’un juif doit toujours trouver
1 Edition Stock, Janvier 2008.
2 «Car en écrivant un texte, on permet à l’interlocuteur de le questionner, de le réfuter ou de l’infirmer. Cela
permet à l’auteur de corriger ses thèses, ou de les défendre à la lumière d’une quête et d’une exploration
partagée. C’est prendre, tout simplement, le risque de la critique (Page 116)».
3
« Le premier acte de foi, disait-il, est celui de la lecture du Talmud et de ses commentaires (Page 62)» ; « C’est
par l’étude, sans cesse recommencée de la tradition orale, du Talmud, du Midrach et de la Kabbale que je
découvre, peu à peu, ce vers quoi ouvre la pratique de la mitsva (P. 84)» ; «nous l’interprétons (la Thora)…
selon les règles rabbiniques (P. 106)» ; «...pour nous juifs Pharisiens(P. 170)».
2
de nouvelles ressources intellectuelles et spirituelles, par la confrontation avec un autre qui le
questionne4, afin de rompre ses habitudes5 et d’approfondir ses propres convictions.
Mais selon vous, il semble indispensable que cet autre provienne de l’extérieur de notre
tradition, en l’occurrence un frère catholique6.
Pour ma part, je ne pense pas que ce détour soit nécessaire, le questionnement d’un frère juif
pouvant probablement suffire7, alors qu’un enjeu spécifique se greffera avec le frère
catholique, du fait de sa volonté, consciente ou non, de m’inculquer sa lecture de la religion.
Vous ne semblez pas craindre cette dérive et souhaitez même ardemment que les juifs
entendent un enseignement chrétien8.
Nos Maîtres en revanche, lorsqu’ils se penchent sur le christianisme, affirment au contraire
qu’il s’agit d’en réfuter ses enseignements9. En effet, plusieurs centaines de discussions entre
des chrétiens et nos rabbins, rapportées dans le Talmud et le Midrash de façon concise,
contiennent des objections pertinentes10.
Bien plus encore, les Sages ont érigé une barrière à ce propos, en affirmant qu’il ne faut pas
étudier le christianisme pour approfondir sa connaissance en Thora, « de peur de se faire
mordre par le serpent »11. Rabbi Eliezer regrette d’ailleurs amèrement d’avoir éprouvé du
plaisir à un ‘‘hidouch qu’un adepte de Jésus rapportait au nom de son Maître12.
4
« J’ai besoin de l’autre puisqu’il se pose d’autres interrogations que les miennes. J’ai besoin de l’autre pour
qu’il m’ouvre à un nouveau mode de questionnement de ma tradition, et me permette d’y chercher des
ressources que je ne connaissais pas (P. 16)». En effet, le Talmud stipule que la Thora s’acquiert par une triple
stimulation d’un autre, celle du Maître, celle du compagnon d’étude et celle des élèves, Avot 6, 5 ; les
interrogations des ces derniers seraient même les plus utiles.
5 En effet, les prophètes mettent en garde contre l’application des mitsvoth de manière routinière : mitsvath
anachim meloumada (Isaïe 29, 13, d’après l’interprétation juive, et non pas d’après l’exégèse erronée des
Evangiles, que les mitsvoth furent inventés par les hommes…). Des livres comme le ‘Hovot Halevavot ou le
Messilat Yésharim citent et commentent d’innombrables adages du Talmud dans ce sens ; les Maîtres du
‘hassidisme et du mouvement du Moussar, ou encore Rav Hirsch, Rabbi Zadok Hacohen de Lublin (que vous
appréciez spécialement), ou Rav Kook, pour ne citer que quelques personnalités parmi de très nombreuses, les
suivent.
6
«D’une rencontre avec un frère catholique, j’espère toujours approfondir mes convictions grâce aux questions
qu’il me pose. On ne peut trouver dans sa propre tradition de nouvelles richesses, et donc de nouvelles
ressources d’espérance, que si l’on est confronté à un questionnement qui rompt nos habitudes (P. 16)».
7 J’apprécie particulièrement le fait que vous dirigiez certains de vos élèves vers des Batei Midrachim parisiens,
où ils reçoivent un enseignement talmudique approfondi.
8
« Il faudra encore du temps pour qu’un rabbin puisse conduire un groupe écouter un enseignement chrétien (P.
24)».
9 Rabbi Eliezer dit : « Etudie la Thora assidument et sache quoi répondre aux hérétiques », Avot, 2, 14.
10 Dans la majorité des cas, quand le Talmud indique : « tel hérétique interrogea Rabbi untel, il est écrit dans
votre Thora que… alors que…», il s’agit en fait d’un adepte d’une secte judéo-chrétienne, comme le suggère le
contenu de leurs remarques.
11 Avoda Zara 27 b ; Avoda Zara 17 a, Sanhédrin 100 b; Guittin, 45, b.
12 Avoda Zara 17 a. L’enseignement de Jésus, sans doute en rapport avec sa situation personnelle, contenait le
message que la conséquence d’un acte de débauche pourra servir, au moins pour la partie la plus triviale, au
service au Temple.
3
Vous dites avoir ouvert les Evangiles pour la première fois à l’âge de vingt ans, pendant les
18 mois de vos études à Jérusalem dans une école talmudique, et vous décrivez vos
sentiments, vos réticences et vos peurs13. Votre père n’a jamais prononcé le mot Jésus (P. 29),
à l’instar des autres juifs croyants qui s’éloignaient du christianisme, et la raison essentielle de
ce tabou était, selon vous, la crainte de la conversion et de la persécution14. Or, ce risque
serait aujourd’hui dépassé15.
Avant vous, d’autres ont raisonné de la sorte, et le résultat n’a guère été concluant. En réalité,
ni eux, ni vous n’avaient considéré le risque du rapprochement avec les chrétiens sous l’angle
de la crainte des conversions sans qu’il n’existe précisément aucune persécution. L’histoire a
confirmé amplement que les conversions sans la contrainte ont hélas eu cours, à l’instar des
ouailles de M. Mendelssohn et de milliers d’autres. Ainsi depuis deux siècles déjà, en Europe
ou aux Etats-Unis, nombreuses ont été les conversions, ou à tout le moins l’abandon des
mitsvoth, sans pour autant avoir été consécutives à des persécutions. Ceci fut souvent le cas
dans le passé chez des gens incultes, et même chez une figure de proue de l’antiquité16.
En fait, il apparaît que le Talmud n’évoque pas l’interdiction de franchir la barrière et de
frayer avec les chrétiens par crainte de persécutions, mais bien à cause de la portée séductrice
que cette nouvelle foi pourrait exercer sur les juifs17.
Le problème est que par un élan, authentique ou fardé, de reconsidérer les devoirs du coeur18
et l’amour de l’autre comme noyau central du judaïsme, et en mettant l’accent exclusif sur le
D-ieu d’amour19, le christianisme permet aux juifs d’alléger la pratique du judaïsme, et les
incline à se défaire du joug des mitsvoth, tout en estimant être en phase avec la tradition de
leurs pères.
Le rapprochement avec les chrétiens ouvre ainsi la voie aux mariages mixtes, par
identification à des valeurs fondamentales, ou à l’abandon des mitsvoth pour d’autres raisons,
professionnelles par exemple. Pour d’autres encore, des mal-aimés ou des arrivistes, leur
conversion leur fera espérer de l’honneur, puisque le monde chrétien accorde souvent de
hautes distinctions aux transfuges.
13
« Les cloches des églises qui avaient toujours fait partie de mon environnement sonore me
manquaient » ; « les enseignants de la yéchiva n’en parlaient pas non plus (du christianisme) » ; « J’ai des
montagnes de défense en moi, des montagnes de construction, de peurs, de réticences… Pour moi, à cette
époque, le Nouveau Testament est une arme à défaire le judaïsme, et à prouver que la Thora est caduque » (P.
34-37).
14
« Pendant des générations, elle a existé à côté de la culture juive comme une menace, à cause notamment de
la crainte de la conversion et de la persécution (P. 24)».
15 Pour ma part je doute de la disparition d’un certain antijudaïsme chrétien deux fois millénaire. Cela se joue à
plusieurs niveaux. Au niveau de la doctrine officielle du christianisme d’abord, qui ne peut céder sur ses
principes fondateurs. Puis en particulier aussi de la part des nations traditionnellement chrétiennes, qui tentent
inlassablement de peser sur la société israélienne afin d’affaiblir son caractère juif.
"אחר, בשעה שהיה עומד מבית המדרש, הרבה ספרי מינים היו נופלים מכיסו", חגיגה ט"ו ב' 16
17 Avoda Zara, 27, b, Rambam, Téfila, 2, 1.
18
"ולא תתורו אחרי לבבכם: זו מינות." ברכות, יב' ב', ועיין פרש"י שם.
19
לית דין ולית דיין, זו מינות
4
Les repères sont aussi brouillés, en rendant indistinct le clivage majeur et définitif, qui
contraint les juifs à accomplir ce qu’ils sont. Certains, cherchant simplement à faire partie de
la société environnante, sans souffrir d’un quelconque stigmate, se positionneraient facilement
dans une forme de légitimité.
2) La réintégration de Jésus comme compagnon du judaïsme, abstraction faite de la
christologie.
Pour vous, l’éloignement des juifs du christianisme et de Jésus fut principalement le fait de la
christologie, qui avait fait de Jésus un personnage céleste. Aujourd’hui, après Auschwitz,
l’Eglise l’ayant ré-humanisé, les juifs pourraient ainsi le réintégrer comme compagnon du
judaïsme20. Ainsi donc, tout ce que l’âme humaine possède de force spirituelle était en Jésus,
porté à un degré d’intensité inconnu chez tout autre. Jésus aurait interprété la Thora selon les
règles rabbiniques de façon à ce qu’aucune autorité rabbinique ne puisse le taxer d’hérétique
(P. 106). Selon vous, la faute en incombe à l’Eglise (et non à Jésus), qui a voulu dessaisir les
juifs de la Thora21.
Plusieurs possibilités s’offrent à nous pour nous forger une image de Jésus, celui-ci ayant
vécu il y a plus de deux mille ans. Soit nous nous référons au témoignage du Talmud, soit à
celui des Evangiles. Soit nous abandonnons ces deux approches et inventons une vision
personnelle :
- En ce qui concerne le Talmud, il désavoue clairement vos affirmations. Pour lui, Jésus a
perverti les juifs avec des hérésies22. Il rapporte encore que les Rabbins de la plus prestigieuse
académie talmudique de Babylonie souhaitaient à leur Maître qu’il ne se trouve pas parmi ses
20
« Son apparition (de Jésus) dans le monde a eu un effet bouleversant. On ne peut l’expliquer que par une
personnalité d’une force et d’une puissance prodigieuses. Cet homme avait une profonde et écrasante
conscience de D.ieu. Tout ce que l’âme humaine possède de force spirituelle était, en Jésus, porté à un degré
d’intensité inconnu chez tout autre. Voilà ce qu’on peut dire, sans entrer dans des distinctions ou des définitions
théologiques que je désire éviter, les trouvant inutiles pour la présente argumentation (P. 107)» ; « Cependant,
aussitôt que la jeune Eglise fit graduellement de Jésus un personnage céleste, le judaïsme se mit, par réaction, à
le démoniser, car un Sauveur-Dieu qui meurt en croix ne pouvait, comme Paul l’a dit à bon droit, qu’être un
scandale pour les juifs…Ce n’est qu’après Auschwitz qu’on en vint, chez les chrétiens, à ce que j’appellerais une
ré-humanisation de Jésus, et cela en passant désormais par une accentuation du vere homo, après un temps où
si peu de gens s’étaient montrés véritablement humains. Pour les juifs, Jésus devient ainsi un modèle
d’humanité. Pour les juifs, tous se passe comme s’il était ramené au judaïsme, sa patrie. Jésus est réintégré
comme compagnon en humanité, comme compagnon du judaïsme…En d’autres termes, nous pouvons marcher
ensemble, juifs et chrétiens, tout au long de trente-trois ans; durant toute la tranche de temps qui est celle de la
vie terrestre de Jésus…ce qui, à proprement parler, nous sépare, ce sont les dernières quarante-huit
heures…Ceux sur lesquels repose toute la christologie (P. 100)».
21 « Les juifs ont exprimé leur fidélité en disant non à Jésus lorsque son Eglise tentait de les dessaisir de la
Thora », Page 252. Les Evangiles, (et d’après vous Paul), voulurent en effet dessaisir les juifs de la Thora, voir
Talmud Shabbat 116, Sanhédrin 100 b et Rif et Roch sur place.
22 Sanhédrin 107, édition non censurée. Si un Maître du 13ème siècle déclarait à Paris devant une foule excitée et
haineuse que ces mentions se rapportait à un autre Jésus, c’est d’évidence parce qu’il essayait d’apaiser les
esprits, sans réussite d’ailleurs. Néanmoins il ne fait aucun doute qu’il s’agit du Jésus des chrétiens, car les
Rabbins ne se souhaiteraient la protection divine que devant le danger d’un personnage très connu du public juif.

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

Israelhay

L'article que tu cites n'est pas de toi, sinon je pense que tu aurais "copier coller" dans l'le désordre certains passages.

Cela étant, je n'en prendrai qu'un :(passage) :
------------------
"il ne faut pas étudier le christianisme pour approfondir sa connaissance en Thora, « de peur de se faire
mordre par le serpent » "

------------------
la peur de l'autre peut t'amener et t'amène peut être à vivre en cercle fermé sans savoir ce qui se passe et le détail des croyances des autres religions. Si tu estimes que c'est la bonne voie, tant mieux, pour toi, pour ta famille.

Maintenant, en tant que juive fidèle à ma foi et à mes traditions, je trouve au contraire la démarche de Bernheim tout à fait responsable. Son ouverture sur l'autre, sur celui qui n'est pas juif, son respect de l'autre, démontre à tout le moins qu'il a parfaitement compris l'un des commandements donnés au Sinai : "tu aimeras ton prochain comme toi même".

Je t'invite donc, Israelhay, si tu ne partages pas les opinions de Bernheim, ce qui est ton droit le plus absolu, à ne pas jeter le doute sur ses qualités intrinsèques, sa morale, et in fine, la validité de son élection en tant que grand rabbin de France.

Ta remarque : "il est désigné par des gens qui ne connaissent rien en la Torah, puisque sur les presque 300 électeurs seuls 30 étaient rabbins!!!!" me parait dès lors pour le moins tendancieuse.

Pour quelle raison l'élection de Bernheim serait contestable, alors que celles de ses prédécesseurs, élus sur les mêmes bases et avec les mêmes électeurs, ont été validées ?



Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

je voulai juste dire que quan jete plu petite jete a la yechiva de bet rivka et ji sui reste 6an a etudier matin et soir la torah mon per vene me voir et pourten il et pas juif mes les rabin le receve tre bien mes ma mer et juive donc pas de problem de plus mon per a asiste au mariage de mon peti frere a la synagogue de plu c lui qui a fabrique la petite cabane pour le henne de mon petit frere donc morale de listoire les rabin son tre gentil avec tous les peuple jen sui une preuve vivante

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

DARWIN,

La qualité principale du Grand Rabbin de France doit être sa représentation de la Torah, ce qui est le rôle d’un Rabbin. Cela ne signifie pas qu’il faille être intolérant ou quoi que ce soit du genre. Jamais la Torah n’a venté les bontés de l’intolérance, juste de la précaution. En effet, la Torah connaissant bien mieux les hommes qu’eux-mêmes, puisqu’écrite par D.ieu, Créateur du monde et de l’homme, nous donne les limites à ne pas franchir tout en ouvrant beaucoup de portes à la tolérance. Celui qui prétendrait que ces limites ne sont plus actuelles, prétendrait par là même que la Torah n’est pas éternelle, ce qui n’est pas du tout pensable dans l’esprit d’un Rabbin, et donc surtout pas du nouveau Grand Rabbin. Thèse qui est donc d’hors-et-déjà non-applicable pour réfuter les raisons des ambiguïtés toraïques que le Grand Rabbin soulève par l’intermédiaire de son livre. Nos sages ont fixé une ligne de conduite que doit suivre le peuple Juif, D.ieu à ordonné dans la Torah (dévarim 17-8) d’écouter les sages et de ne bouger ni à gauche ni à droite de ce qu’ils disent (sous peine de mort pour celui qui, volontairement ne se plierait pas à cette injonction). Est-ce qu’alors, le représentant du peuple Juif ne doit pas être exemplaire à ce niveau là ?!
Or, il se trouve que plusieurs passages du livre de Gilles Bernheim soient ambigus. Je t’invite à lire la lettre du Rav Yehiel Brand que tu trouveras à l’adresse suivante : http://www.juif.org/docs/3/Lettre-ouverte-rav-Yehiel-Brand-a-Gilles%20Bernheim.pdf

Je ne souhaite pas refaire la lettre du Rav Brand, même si dans mon premier post un cours passage y figure, mais je préciserai tout de même une idée qui est très choquante de la part d’un Grand Rabbin.
En page 153 de son livre « Le Rabbin et le cardinal », le Rabbin Gilles Bernheim dit : « L’idée de résurrection prend tout son sens à l’époque de Jésus. Car depuis le temps des Maccabéens, la grande question métaphysique pour beaucoup de juifs était de savoir pourquoi tant de juifs fidèles à la Thora étaient assassinés et martyrisés… C’est en réponse à cette question lancinante que la croyance en la résurrection de ceux qui sont morts martyrs, dans la sanctification du Nom divin, a émergé dans le judaïsme, et a pris une force particulière…Mais le noeud de la controverse réside dans le fait d’avoir présenté la Résurrection comme l’acte décisif, eschatologique de D-ieu comme l’événement inaugural de l’établissement de l’ordre nouveau du royaume de D-ieu. Dans une telle perspective, sommes-nous encore dans le temps de l’histoire ? ». Nos sages de mémoire bénie disent pourtant dans le traité Sanhédrine page 90a : « Tout le peuple d’Israël a part au monde futur (…), sauf celui qui ne croit pas que la Résurrection des morts nous est enseignée par la Torah … » Rachi précise sur place qu’une personne prétendant que la Résurrection des morts ne vient pas de la Torah serait un « kofère » c'est-à-dire un « reniant la parole Divine » ! Or, le Rabbin Gilles Bernheim prétend bel-et-bien que cette idée a émergée bien après la Torah. Le Rambam marque même ce principe dans ces 12 principes du judaïsme et précise que celui qui remet en doute cette idée renie la parole de D.ieu tout entière. Je ne prétends pas que le nouveau Grand Rabbin fasse parti de ce genre de personnage, en tout cas j’espère que non, mais beaucoup de ses citations sont très très tendancieuses. Lorsqu’on est le représentant du peuple Juif, on se doit de parler et d’argumenter tel que nos sages nous l’ont enseigné depuis plus de deux mille ans ! Or le Grand Rabbin de France ne le fait pas, il argumente tel un philosophe et non tel un Rabbin, c’est pour cela que son élection est également douteuse, il eu été préférable qu’il se fasse élire Grand Philosophe Juif de France. Voilà

Avec tout le respect que je vous dois !

J’attend les réactions !

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

Israelhay
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la Torah connaissant bien mieux les hommes qu’eux-mêmes, puisqu’écrite par D.ieu, Créateur du monde et de l’homme, nous donne les limites à ne pas franchir tout en ouvrant beaucoup de portes à la tolérance
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les portes de la tolérance sont bien étroites si l'on en croit tes commentaires.
Pourtant, quand Hachem nous a ordonné, et non conseillé : "tu aimeras ton prochain comme toi même", il n'a pas mis de bémol, de virgule ou de parenthèse au terme "ton prochain".

Que la pensée de Bernheim sur certains points t'indispose, c'est possible, il n'a pas été élu pour "plaire" à tout le monde, mais pour représenter le judaisme français. De là à lui faire un procès d'intentions, à vouloir le rabaisser après son élection démocratique en tant que grand rabbin, cela me parait bien prétentieux de ta part.

Tout comme l'idée selon laquelle un grand rabbin de France se devrait de suivre les yeux fermés toutes les analyses faites par de précédents sages et rabbins sans avoir sa propre opinion, sa propre analyse au regard de la vie et de la situation actuelle des juifs notamment en France.

Que tu aies des opinions soit, mais de grâce, laisse au grand rabbin Bernheim le soin d'apporter sa pierre à l'édifice du judaisme français avant de le condamner aux portes de ton intolérance.

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

la lettre du Rav Brand a circulé pendant la campagne et elle n'a pas empêché l'élection de Bernheim au poste de grand rabbin comme quoi :
-soit ses critiques ne sont pas tout à fait objectives
-soit la personne dont elles émanent n'est pas franchement représentative.

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