La derive integriste?

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

Texte un peu long certes
mais très interessant


Les enfants du Moloch ou les otages de l’intégrisme.

mercredi 25 avril 2007
Devoir de mémoire, oui mais comment ? -

Réaction à des spéculations théologiques sur la Shoa. Quand un Grand Rabbin parle de "purification" !

Par Yeshaya Dalsace, rabbin Massorti à Nice.

Comme chaque année, nous avons commémoré Yom Hashoa, à Nice au cimetière du Château.

Chaque année, c’est la même cérémonie, forcément émouvante. C’est la présence des quelques derniers survivants de la région, chaque année un peu plus vieux. C’est la présence très importante d’enfants. C’est la prière des morts, fort bien chantée par le rabbin Marciano. En somme, rien à redire. Une cérémonie normale dans une ville si durement touchée par la Shoa.

Hélas, cette année, il y a à redire, et je me permets de le faire. Certains enfants s’avèrent incapables de lire un texte correctement, pas plus de trois mots de français sans s’arrêter, cela pourrait être évité... mais ce ne sont que des enfants. Ce cafouillage s’ajoutait à ceux de certains organisateurs…

On était en droit d’attendre un peu plus de sérieux et un peu moins de longueur… Cela n’aurait fait qu’ajouter de la dignité.

Non, cette année, il nous a fallu subir un discours au contenu insupportable émanant d’autorités rabbiniques expliquant doctement que si la Shoa a eu lieu, c’est que cela avait été nécessaire dans le cadre d’un « processus de purification afin de préparer la venue du Messie » « H’avlei Mashiah’ » pour reprendre les termes de la Guemara. La Shoa serait donc une sorte de sacrifice expiatoire offert par le peuple juif pour le salut du monde, qui est imminent comme chacun le sait ! Il n’a tout de même pas été dit que les victimes de la Shoa avaient mérité leur sort atroce, à cause d’une sévère punition divine. Par contre, le rabbin a clairement expliqué que cela avait un sens et était nécessaire, cela faisait partie d’un « plan divin messianique » ; qu’il suffisait d’étudier les textes pour le savoir. Certaines personnes ont réagi immédiatement d’une façon qui n’était peut-être pas la bonne. Il n’empêche : il est absolument scandaleux et indécent de tenir de pareils discours, surtout à une cérémonie du souvenir.

Que dirions-nous si des chrétiens tenaient de tels propos ? Nous tairions-nous ?

Bien sûr que non ! Nous protesterions, le CRIF en tête, mais comme il s’agit d’un rabbin, personne ne dira rien. Si la communauté juive locale était un peu plus démocratique et courageuse, et n’avait pas si peur du débat interne, on pourrait en discuter, mais il n’en sera bien entendu pas question… Si les journalistes présents faisaient leur travail, ils écriraient un article bien tourné et soulèveraient le débat…

Pourtant… un tel discours mériterait un peu plus d’analyse et de réactions. Voici les miennes :

Tout d’abord, nous n’avons pas affaire ici à un discours isolé. J’ai souvent eu l’occasion de l’entendre chez certains rabbins orthodoxes, de façon explicite ou non. Il relève d’une idéologie et d’une théologie bien précises : celles de l’intégrisme juif qui a pris le pouvoir au Consistoire français depuis plus de 20 ans. Face à cela, le judaïsme français traditionnel, rationnel et modéré a subi le phénomène de la peau de chagrin, et s’est trouvé réduit à quelques rares îlots de résistance que l’on entend à peine.

Que dit cette théologie intégriste ?

D’abord que rien n’est laissé au hasard et que la main de Dieu est forcément partout, dans chaque évènement de l’histoire, dans chaque accident de la nature, dans chaque évènement de notre vie personnelle. Ce principe non contestable en soi est à la base d’une certaine foi en Dieu tout à fait respectable. C’est néanmoins un principe discutable et nombre de grands penseurs du judaïsme l’ont déjà fait. Pour celui qui adhère totalement à ce principe, il devient extrêmement tentant de trouver une interprétation à de tels évènements, qui du coup revêtent forcément un sens. Cette théorie s’appuie bien entendu sur une série de textes de la tradition juive. Cela suffit-il à la rendre acceptable et justifiée ? N’y a-t-il pas quelques nuances à introduire et surtout quelques distances à prendre avec un principe qui s’avère, ici, intellectuellement et éthiquement indéfendable ? De nombreux textes de la tradition, tout aussi légitimes que les premiers ne sont pas gênés pour le faire.

Cette théologie intégriste repose également sur un autre principe, celui de la fin de l’Histoire. Le monde qui a, comme chacun sait, 5767 années d’existence, arrive au bout d’un cycle de 6000 ans qui verra l’avènement de l’ère messianique. La venue du Messie (précédant la résurrection physique des morts au sens propre du terme) ne peut se faire sans payer un certain prix et notamment un prix expiatoire pour toutes les transgressions cumulées au cours de ces 6000 ans. L’accouchement des temps messianiques sera terrible ! Mieux vaut ne pas vivre à une telle époque, dit un texte du Talmud…

Cette théorie de l’accouchement cataclysmique n’est guère nouvelle, elle s’exprime déjà au sein des textes apocalyptiques de la fin du 2ème Temple, notamment sur les manuscrits de la Mer Morte. Elle donna naissance au christianisme. Elle insuffla l’esprit de révolte à Bar Kohba et Rabbi Akiva en 135 qui se lancèrent dans une guerre messianique totalement irrationnelle contre Rome alors à l’apogée de sa puissance. Cette guerre fut la plus grave catastrophe historique pour le peuple juif en dehors de la Shoa et restera la plus grave erreur politique de son histoire : la défaite marqua en effet la fin d’une possibilité de présence juive forte en Eretz Israël, entraîna une interdiction totale pour les Juifs de demeurer à Jérusalem, et provoqua le changement de nom de Judée (pays des Juifs) en Palestine (pays des Philistins). On estime à des centaines de milliers le nombre des victimes juives, réduisant le judaïsme à une religion de perdants et de parias, pavant ainsi la route pour le triomphe romain du christianisme. Les rabbins de la Michna et du Talmud qui fondèrent le Judaïsme rabbinique dont nous sommes les héritiers réagirent fortement contre cette tendance messianique et la minimisèrent au maximum.

Ils prirent en effet conscience du danger d’un messianisme politique, ils réduisirent le récit de la catastrophique défaite de leur camarade et maître Rabbi Akiva dont les « élèves » furent massacrés par milliers durant la révolte à une simple et mystérieuse épidémie à cause d’un manque de respect mutuel qui aurait pris fin tout à coup le 33ème jour du Omer, date qui marque en fait la chute de Betar dernière place forte juive à tenir encore.

Le récit de la révolte victorieuse des Asmonéens en -167 fut lui-même réduit à une simple histoire de fiole d’huile qui brûla huit jours. Les rabbins, dans leur enseignement, firent tout pour éviter de nouvelles et inutiles effusions de sang. « Akiva, le Messie ne sera pas encore venu alors que l’herbe te poussera entre les mâchoires ! » dit cyniquement le Talmud.

Cela n’empêcha pas pour autant les plus grands des rabbins (y compris Maimonide et Abravanel) de se lancer dans des calculs spéculatifs de la date messianique et de voir tout évènement politique et malheur juif comme un signe de son arrivée, publiant des dates qui toutes se sont, bien sûr, avérées fausses. Chaque soubresaut de l’Histoire fut sujet à spéculation : les persécutions musulmanes Almohades, les expulsions, celle d’Espagne notamment, la révolte cosaque massacrant un tiers des juifs de Pologne en 1648, les guerres napoléoniennes…

L’hérésie messianique Sabbatéenne ainsi que d’autres hérésies moins connues ont pris leur source dans cette idéologie.

La pensée intégriste actuelle qui spécule sur l’ère messianique se place donc dans la lignée d’une longue série d’erreurs spéculatives.

Cependant, la donne du problème a quelque peu changé.

Notre rapport à l’Histoire est différent depuis le 19ème siècle et la naissance de l’Histoire en tant que discipline scientifique. Notre regard, pour peu que l’on ait une quelconque culture historique, ne peut plus être le même que celui de nos ancêtres. Continuer à croire que l’histoire du monde s’enferme dans un cycle de 6000 ans relève aujourd’hui de l’obscurantisme le plus profond. Spéculer là-dessus constitue une totale supercherie intellectuelle.

Pour un intégriste, rien n’est laissé au hasard : Dieu gère toute chose et le monde approche de la fin d’un cycle historique. Cela éveille en lui des spéculations millénaristes. Un évènement de l’ampleur de la Shoa, dans une telle perspective, ne peut que prêter à spéculation.

La Shoa, défi absolu à l’Homme et à Dieu, doit, pour l’intégriste, entrer dans le schéma classique de causalité divine.

La difficulté est d’arriver à l’expliquer et donc à le justifier.

Plusieurs explications peuvent être entendues ici ou là dans les différentes tendances du judaïsme intégriste : punition contre l’assimilation à l’Occident (très en vogue chez les intégristes séfarades proche du rabbin Ovadia Yossef) ; punition contre le sionisme (chez les cercles intégristes antisionistes des Netourei Karta et parmi plusieurs courants du hassidisme) ; punition contre l’indifférence au sionisme (chez les intégristes du Goush Emounim, l’extrême droite religieuse israélienne). Le plus souvent on fera un mélange de plusieurs théories accusant toujours l’autre, celui qui ne pense pas comme vous, d’être responsable de la catastrophe.

Le problème est que la Shoa a frappé sans distinction toutes les franges idéologiques du judaïsme : les religieux et les laïcs, les assimilés et les intégristes, les sionistes et les antisionistes. La Shoa abattit pêle-mêle les forces vives de toutes ces mouvances qui étaient toutes très vivaces en Europe avant la guerre.

Les théories liées à la notion de punition soulèvent évidemment la question de la justice, du fait d’une totale disproportion entre la punition et la faute ! Elles sont surtout très partiales et servent toujours un camp idéologique ou un autre.

Si l’on rejette l’idée de punition, on peut encore chercher d’autres explications, notamment celle de la « purification » entendue au cours de notre cérémonie niçoise, celle du sacrifice expiatoire prémessianique. C’est facile, rassurant et prometteur. Les crédules qui acceptent ce genre de discours sont légions : quoi de plus réjouissant que se croire à la génération messianique, celle qui va enfin tout comprendre !

Quelle que soit la solution adoptée, punition ou rédemption, ou le tout mélangé, l’infantilisation des croyants reste une bonne potion dans la pharmacopée du dirigeant spirituel en manque de réponses et pour qui les failles éventuelles du système théologique auquel il adhère sont déstabilisantes.

Mais à quel Dieu croient ceux qui proposent un tel discours ? Est-ce le Dieu d’Abraham, qui met fin à la pratique alors fort répandue du sacrifice humain ? Ou bien est-ce à un démiurge assoiffé du sang d’un million et demi d’enfants juifs et de millions d’adultes innocents ? Croient-ils en l’Ineffable ou bien au Moloch, cette terrible et sanglante divinité phénicienne exigeant son lot régulier de chair humaine ?

Quel Messie attendent-ils ? Celui d’Isaïe, qui saura insuffler la paix au monde ou un névrosé de la pureté qui demanderait un immense feu expiatoire pour mériter le grand bonheur de sa venue ? Je préfère personnellement attendre encore 1000 ans et ne pas justifier la mort d’un seul enfant !

Que diront-ils aux Juifs, quand ils constateront que leurs prévisions messianiques sont tout aussi erronées que les précédentes ? Que le Messie est une attente et non une venue, une question et non une réponse ? L’intégriste aime trop les réponses et les certitudes pour cela. Ils auront toujours la possibilité d’accuser les non orthodoxes de l’avoir fait fuir : il était là, mais à cause de vous, il n’est pas venu……

Comment surtout osent-ils parler au nom de Dieu et dévoiler des « plans » des plus obscurs et des plus irréels ? La prétention à comprendre Dieu n’est-elle pas une forme de paganisme qui va totalement à l’encontre de tout le message biblique ?

Ne savent-ils pas que, comme l’a si bien dit Elie Wiesel, une certaine idée de Dieu a définitivement été pendue à la potence où se balançait le corps d’un adolescent juif ? Ne savent-ils pas que la pensée juive a déjà imaginé un Dieu faible, compatissant mais prisonnier de sa création et qui accompagne les martyrs en pleurant ? Ce Dieu là mérite peut-être notre foi et nos prières (pour le soutenir) ; le dieu Moloch, tout comme son « Messie », ne méritent assurément que notre mépris.

Comment blâmer dès lors les Juifs qui s’éloignent d’un tel judaïsme ? Il y va de leur survie mentale et spirituelle ! Pourquoi fréquenter des synagogues où l’on entend de tels discours ? Pourquoi se laisser enfermer dans une telle pathologie ?

Il y a, enfin, la violence sous-jacente à ce genre de discours qui doit être comprise. L’apocalypse, prélude à l’avènement de temps meilleurs, a nourri dans l’histoire humaine les pires dérives. Celles des croisades et massacres d’ « hérétiques » en tout genre, celle contemporaine du messianisme apocalyptique des islamistes poseurs de bombes, celle enfin, et c’est un comble, du nazisme lui-même qui lui aussi affichait des prétentions messianiques ! Autant d’idéologies qui justifiaient massacres et sacrifices au nom d’une idée messianique malsaine. Il est triste de penser que le peuple juif, si l’intégrisme y devenait majoritaire, en particulier en Israël, pourrait tomber dans les mêmes travers et parvenir aux mêmes dérives.

Car en effet, si Dieu a été « contraint » de sacrifier 6 millions de Juifs innocents pour « purifier » l’atmosphère messianique, pourquoi ferait-on grand cas de ceux qui seraient éventuellement identifiés comme obstacle au Messie ? Face à l’ampleur du sacrifice déjà réalisé et l’importance de l’enjeu historique, pourquoi ne pas tout faire pour continuer à aider l’Histoire à aller dans le bon sens ? L’assassinat d’Yitzhak Rabin relève exactement de cette dynamique-là.

Dans une telle perspective, du point de vue de l’intégriste, comment tolérer toute idéologie identifiée comme déviante, donc dangereuse, au sein même du Judaïsme ? Il est logique pour l’intégriste de cultiver l’intolérance, il y va de l’intérêt supérieur de tous, que lui seul, bien entendu, comprend convenablement.

Voilà toute l’odeur nauséabonde qui émane de ce genre de théories messianiques non seulement indécentes mais surtout profondément malsaines.

Cela ne veut pas dire que celui qui tient ce genre de discours adhère à toutes les conséquences de ce discours. Il y a fort à parier qu’il ne s’agit en fait que d’une maladresse, une tentative malheureuse pour se raccrocher naïvement à une petite planche de salut théologique, à cause de la peur de l’abîme immense qui est sous nos pieds, celui de la Shoa, ou encore du total « désenchantement du monde ». La grande naïveté est de croire qu’un tel discours va réussir à rassurer ceux qui vivent encore dans leur chair toutes ces horreurs et cet immense échec, non seulement de la civilisation occidentale, mais également du judaïsme classique qui fut bien incapable de voir venir les événements ou de réagir.

Face à un tel abîme, mieux vaut se taire et chercher dans le fond de son âme juive l’énergie nécessaire pour ne pas désespérer totalement, pour continuer malgré tout, sans illusions ni naïveté mais avec courage, la dure Histoire de notre peuple et de sa spiritualité. Sans quoi, plus aucune humanité ni divinité ne serait possible.

Il est certain que dans cette perspective, le judaïsme est plus à vivre comme la longue quête d’un peuple exemplaire qui inventa l’espoir et en fit son hymne national que comme un système de réponses toutes faites. C’est là le grand fossé entre une vision non fondamentaliste, la notre, et celle de l’intégrisme.

Face à la dérive intégriste, il ne faut pas se taire, il faut oser lutter et résister. Pour nous même, pour nos enfants et pour la dignité de la mémoire des martyrs morts non pas pour la « sanctification du Nom » mais dans la tempête de sa plus grande profanation, que rien ne saurait justifier.

La mémoire passe également par le courage de la pensée et du renouvellement. La mémoire passe, en tout cas, par l’héritage d’un certain esprit de résistance, d’une idée du courage et de la dignité qu’il nous faut toujours cultiver, pour que jamais le judaïsme ne devienne l’otage de l’intégrisme.

Yeshaya Dalsace Rabbin de Maayane Or (Nice

Extrait du site du Judaisme Massorti
www.massorti.com

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

per per j ai lu juste un peu le debut et je suis deja enervee, ca se voit que ce mmonsieur le rabbin qui vient surement d afrique du nord que je suis sure car je le connais si cest le meme, n a surement pas eu de sa famille exterminee,Je ne ferai pas lire ca a mon mari car il est capable de prendre l avion de voir ce rabbin face a face. Car mon mari a perdu une partie de sa famille. UN jour le rabbin sepharade d Israel avait dit un truc sur la shoa, je ne me souviens plus tres bien , en gros que ces ames n etaient pas pures un truc comme ca. Depuis ce jour , quand on le voit a la tele, je vois le regard de mon mari d une haine et je ne peux pas lui en vouloir, je trouve qu il a raison dans un sens. Je vous rapelle que je suis Sepharade et non Askenaze OK

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

Il y a en effet plusieur s theses à la Shoah.

1/These de la punition divine pour non respect du Shoulkhan (Loi juive)
Aux fous qui disent cela, voila quoi repondre:
--les juifs qui portaient les tefs et repecter les mitvots n'ont pas été sauvé.
--dans cette meme logique on peut dire que la seul loi qui n'est pas ete respcecté par tous les juifs , c'est lamitvza de resider en Israel.. ça c'est mon ptit coup de coude pour les antisio relig'

2/These chreitenne, qui prend le peuple juif pour le bouc emissaire, pour avoir malmener Jesus, on doit payer pr tous les maux de l'humanité. These chretienne tout à fait bidon.

3/These qui dit que la Shoah est possible dans ce monde. Car D.ieu , en tant que Createur du monde se porte garant des lois qu'il a imposé à la nature,--> ne pas troubler le libre arbitree de l'homme. Le Bien Absolu est possible comme le mal absolue.
Cette these est là pour soulager intellectuellement les consciences monotheistes
---Repondre que losqu'il y a danger demort pour notre peuple, D.ieu intervient.
confere - sortie d'egypte, pourim etc...

Je crois que c'est tt .
Le temoignage que nous montre per per est une absurdité, auquel il faut savoir repondre.
Les juifs ne sont pas morts car ils étaient assimilés.
Ils sont morts parce qu'ils étaient juifs.
Ils étaient juifs car leur parents avait conservé leur identité!!!
Levinas explique que c'est justement grace au fait qu'ils ont perpétué l'Alliance qu'on a pu les identifier comme juifs !!
Pas de faute d'assimilation!
Se pose la question des pauvres enfants innocents. Qui ne pouvait pas etre puni pour faute, ils n'avaient que 10ans!!

Au Sinai l'Alliance s'est transcrite par la Parole.
A Ausshwitz l'Alliance s'est réaffimé par la Chair.

Manitou, le Grand Rav Leon Ashkenazi, explique tout ça dans la Parole et l'Ecrit.

__> Il existe un temps déterminé pour l'exil et pour la presence en Israel.
Se referer au dialogue entre Abraham et D.ieu.
Les periodes d'exil sont prevus, on est censé se disperser dans le monde pour etre une benediction pour les famille du monde.
Cette dispersion a un temps determiné.
Elle se passe bien si on respecte l'Alliance et la Loi juive.
Si on est pas serieux... persecution massacre, c'est une question de fidelité a àl'alliance ...brkha ou klala...

Concernant la Shoah : 2evenement incroyable se succdent.
45- Les camps
48 - Israel

La sortie de l'exil était prevu. La rentrée en Israel inéluctable.
il y avait 2 façons de quitter l'exil. La douce et lapas douce.
On a tendance à choisir toujours la 2eme option...
La Shoah était évitable, La Creation d'Israel non.
La Shoah n'a pas été évitée pour une question de mérite.

Pas de faute dans la pratique!!! Mais on a pris la pratique pour le but!
Le judaisme est devenu une religion. On a oublié ce que Rav Kook , le Maharal de Pragues et Rabbi Yehouda Halevy appelle le Inyan Aeloqui == Projet divin.

La Torah= Code de la route, carte d'identité d'Israel.
Tourner en rond dansune ville en respectant les feux, ça sert a rien.
D.ieu a un projet. On a un itineraire, une route.
Les Rav de l'epoque se sont endromis en exil, comme les explorateurs, ils ne sont attachés qu'au spirituel dans le temps, en oubliant qu'on s'inscrivait dans l'espcae.

Grosse et grave erreur. C'est notre retard qui nous a valu cette faute merite. On s'est enformi dans nos gentil mitwzot en oubliant que D.ieu a un plan, qu'Israel a une histoire en route.

Voila pourquoi Herzl ce fervent laique a eu plus d'Identité Juive et hebraique en lui que tous les grands Rav qui ont refusé de repartir sur leur terre.

voir le bouquin d'Abraham Livni : le retour d'Israel.

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

Simah
lis tout l article c'est justement une critique des ce genres de pensées
que le Rabbin Massorti,Yeshaya Dalsace , dénonce
il dénonce ceux qui veulent nous faire croire que la Shoah était ""méritée""
ce que le Rav Ovvadiya a dit est une absurdité totale j'en conviens!

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

"""Je crois que c'est tt .
Le témoignage que nous montre per per est une absurdité, auquel il faut savoir répondre"""""

Sara tu a lu? tout l'article
j'en doute car tu verrais que le Rav Dalsace dénonce ceux qui justement dans l orthodoxie disent que la shoa était méritée!!

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

Pardon, Per Per,

Je voulais voulais pas condamné le témoignage mais ce que le temoignage denonce...
Jmembrouille mais jsuis sur que tas compris!

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

J'ai deja discuter avec une jeune fille de ce site qui m'a tenu le meme discours. Au final elle distinguait les "bons" des "mauvais" juifs qui meritaient de mourrir celon elle. Au final elle a conclut que ca pouvait tout a fait recommencer. Bien sur à aucun moment elle ne se voyait monter dans un wagon à bestiaux, elle se considerait comme beaucoup trop pieuse pour ca.

Sara_666
En gros le peuple Juif n ont pas d amis, j accepte et j assume
-->J'ai mentionné cet element a la jeune fille de ma petite histoire. Elle a dit que c'etait pas grave, que ca faisait partie des pertes "acceptables". On est bien loin du cas de Sodome et Gomorrhe.

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

Oberon,

Trop pieuse?
Les plus pieux n'y ont pas du tt échappé,
j'en connais qui ont trouvé le moyen de faire kippour dans les camps,
Enfin pour ta copine, je sais pas quoi dire , a part qu'elle est tellement morte de trouille qu'elle essaye de rassurer en pensant qu'en tant que grande tsadikette elle echappe au decret celeste, d'ailleurs ,....que peut bien faire une si grande pieuse sur FW? Faut qu'elle fasse gaff à sa pureté, c'est pas sain internet.
Elle a pas des ames à sauver? des mitsvots à faire?
Bizarre ces super juifs auto proclamés....

Oberon, tu devrais surveiller tes frequentations!!!

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

Bah moi j'aime bien les ""pieuses""

Aux pieux c'est ,et de loin ,les meilleurs...-)p

((bon ca va je sors..))

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

Et... en avant la poésie...!

Forums

partagez et débattez