départ de GAZA : quid?

Ancien utilisateur
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Au vu de l'engrenage de la violence, que pensez vous? Partiront, partiront pas, les juifs de Gaza?
Avec ou sans violence entre juifs à votre avis?
Mais surtout: à quels risques devons nous nous attendre?

Ancien utilisateur
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celui de ne plus avoir de salade verte...

Ancien utilisateur
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Pourquoi attendre de la violence entre juifs ? la violence entre arabes et juifs ne suffit pas ?

Ancien utilisateur
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Ca prendra 2 jours ou 2 ans, mais ils partiront. Ils ne gagneront pas contre l'armée.

Ancien utilisateur
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Choussar, il n'est pas évident pour toi que je n'attends pas de violence? ça m'inquiète c'est tout, comme tous ici je suppose. Ce qui m'inquiète c'est l'escalade de violence qu'il pourrait y avoir le jour j 17 août, et même avant, découlant du refus d'obéïssance.

Mes craintes:
Si un juif venait à tuer un autre juif, même pas accident, vous vous imaginez? 'has véshalom!
Mais surtout, si des mitnahalim chauffaient trop à faire police eux-même contre les provocations des sbires du Hamas qui sont déjà bien entamées, où va-t-on?

La question c'est : de quoi, VOUS, avez le plus peur?

Ancien utilisateur
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Kineret

Priont D... de laisser cest pionnier où ils sont.

Avec Resistance Passive pour les Minah'alim, par contre Tsahal n'hesitera pas a casser des bras (Sharon a deja promis qu'aucune plainte ne sera retenu contre les policiers "casseurs")

Risques:

Securitaire!

-Armement des terroristes ss que personne ne leurs empechent quoi que ce soit (a si excusez moi, l'AP. lol)
-Tir de roquette Quasam sur les ville Frontaliere de Sderot, Netivot, Askelon, et plus tard Ashdod et Beer Sheva
-Tir et destruction sur la centrale electrique de Ashkelon, central qui nourrit plus de la moitié du pays, ce trouvera, apres le retrait, à 2km de la nouvelle frontiere de l'AP
-Si incurcion de Tsahal oblige, tout les Chefs militaire d'accors sur le points:
«Le Memorandum de la Conférence des Chefs d’Etat-Major de 1967
reste d’application… Si Israël avait à reprendre les territoires que l’on
se propose de redonner, nous ne pourrions le faire sans d’énormes pertes», car biensur Tsahal n'aura pu d'appui sur place.
-La realisation de la celebre phrase d'un terroriste:
«Hier des pierres, aujourd'hui des armes et des roquettes, demain des missilles»
-L'ouverture d'une possible nouvelle agression de la par de l'Egypte, car Sharon a deja prevut la fin de la demilitarisation du Sinai, ruinant le travail de Begin.

Economique:

-Au debut le premiere enveloppe a etait evaluer par A.Sharon a 2.2 milliards de Dollard prevoyant une aide americaine, malheuresement les E.U ont deja dit que laide serait de 400 millions de Dollars pour Israel et de 3 milliards de Dollars aux palestiniens, en attendant, la Cour supreme a augmenter l'enveloppe de 7 milliards de Dollards "Hors Budget ministeriel" (C'est à dire, que cette envellope s'etalera sur plusieurs annees en obligeant les prochain Gvnt a faire des coupes budgetaires et donc penalisant l'education, ou mm la securité de l'avenir). Aujourd'hui cette envellope a etait reevaluer a minimum 8 milliard de Dollards.
-Chomage d'a peu pres 10 000 personnes (une serre ne repôusse pas où l'on veut)

En conclusion:

Le retrait plongera Israel ds le Gouffre securitairement et economiquement.

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

comme l'a dit kaubi, nous n'aurons plus de salade sans tolaïm.

il n'y a pas de gagnant ni de perdant.

La discorde au sein du peuple juif, ca faisait longtemps que l'on ne l'avait pas vu, entendu et subit.
c'est triste tout ca

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

Ils partiront et ce n'est peut etre pas plus mal finalement. La defense de ce petit bout de terre ou vivent 8000 colons coute cher en réparations de dégats materiels et surtout en vies humaines. Sans compter l'image négative de "l'occupation"...

Le depart de ces gens se fera sans aucun doute dans la violence et c'est bien malheureux mais bon...ils defendent leur terre apres tout. Mais ils ne peuvent pas l'emporter sur Tsahal.

Le résultat de ce retrait sera cependant tres benefique pour Israel:

- on ne pourra plus dire dans la communauté internationale qu'Israel ne fait rien pour la paix. Cette fois le message est clair: Israel fait de grosses concessions et personne ne peut le nier.

- lorsque les palestiniens vont reprendre ce territoire ils vont se faire la guerre (islamistes vs AP) afin de s'en assurer le controle et là tout le monde comprendra que les palestiniens ne connaissent pas la paix et la democratie. De plus cette guerre civile afflaibira aussi bien l'AP que le hamas ou le jihad islamique.

- le hamas interprétera le retrait comme une victoire due au terrorisme et il voudra continuer le combat en envoyant des kassam sur Israel et en tentant d'infiltrer des terroristes: ce sera cette fois l'occasion pour Israel d'inverser la tendance en accusant les palestiniens de violer la paix a leur tour et en accusant la police et l'armée palestinienne de leur incapacité. Tsahal pourra alors faire la guerre aux palestiniens pour se défendre et personne ne pourra accuser Israel de "ne rien faire pour la paix".

Ce retrait est bien pensé quoi qu'on en dise. Les efforts doivent etre maintenus pour conserver Jerusalem et la judée-samarie et favoriser son annexion par la colonisation. Mais par contre il faut reconnaitre que le Goush Katif n'est plus un enjeu majeur POUR LE MOMENT.
Laissons les palestiniens croire à leur victoire et s'entre-tuer pour mieux les prendre à leur jeu et inverser la tendance definitivement.

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

pour répondre dans le même sens que Kaubi, on n'aura plus de salade d'oranges

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

je recolle ici un extrait d'un article tiré de guysen
qui résume assez la situation et la décision de Sharon.

Ariel Sharon face à ses démons

Il faut revenir au départ : la guerre des 6 jours. En quelques jours – ou quelques heures selon certains sources militaires – le jeune Etat israélien venait à bout des armées arabes environnantes bien décidées à en finir avec cet « Etat fantoche », ces « sionistes » venus « souiller » la terre des Arabes.
Pour asseoir sa domination et protéger encore plus ses fragiles frontières, on favorise l’implantation d’Israéliens à Gaza et ailleurs en Judée-Samarie, juste retour sur leur terre sainte pour certains, emménagements facilités et peu chers pour d’autres, positionnement géopolitique pour les décideurs.
Les gouvernements se succèderont mais un seul leitmotiv sera à la base du déploiement permanent de forces armées et civiles dans ces régions inhabitées : protéger Israël, faire « rempart ».
Un homme y sera toujours favorable : Ariel Sharon. En dépit de la situation sur le terrain et de ses discours, soyons certains d’une chose : il n’a pas réellement changé d’opinion.
Mais Ariel Sharon n’est pas le dernier à savoir lire sur une carte militaire et à apprécier les changements militaires et géopolitiques qui se sont opérés depuis plus de 30 ans.
Pour lui, une seule revendication tient aujourd’hui la route : garantir l’avenir d’Israël, c’est construire une frontière qui ne soit pas une chimère. Et cela passe par l’érection d’une barrière de sécurité et l’évacuation des avants-postes trop difficiles et dangereux à protéger.
Tout cela aussi pour ne pas avoir à abandonner les plus grosses implantations.
Hier, ils faisaient office de dernier rempart ; aujourd’hui, ils demandent plus de soldats qu’il n’y a de familles malgré leur courage et leur persévérance.
Ariel Sharon a donc décidé d’évacuer unilatéralement cette bande de Gaza. Bien ou mal lui en a pris. De l’autre côté de la frontière, les nouveaux démons – Hamas, Djihad et AP (Autorité palestinienne) – s’entretuent et rivalisent de cruauté envers les Israéliens pour asseoir leur pouvoir.

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