Espoir pour Chypre , enfin après 34 ans!

Ancien utilisateur
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Le nouveau président chypriote grec tend la main à la partie turque


On sent le printemps dans les rues de Nicosie et comme un air d’espoir retrouvé pour une reprise du dialogue interchypriote. Le communiste Dimitris Christofias a remporté hier le second tour de l’élection présidentielle, avec 53,4 % des voix, et il a lancé «un message d’amitié aux Chypriotes turcs», les appelant «à un combat commun pour réunifier notre patrie et pour gérer nos affaires sans intervention étrangère». Son challenger, le centre-droit Ioannis Kasoulides, qui a obtenu 46,5 % des suffrages, est quant à lui encore plus convaincu de la nécessité de trouver une solution rapide à la division de l’île.

L’élimination, dès le premier tour, du président sortant, Tassos Papadopoulos, nationaliste arc-bouté sur son refus de tout compromis avec la partie turque, montre que les choses bougent dans la partie grecque de l’île. La République de Chypre, 650 000 habitants, seule autorité internationalement reconnue, a adhéré à l’Union européenne en 2004, malgré le refus par référendum des Chypriotes grecs du plan de paix de l’ONU proposant l’instauration d’une «fédération bizonale et bicommunautaire». Ce plan avait en revanche été accepté par la population de la République turque de Chypre du Nord (RTCN), 200 000 habitants, créée après l’invasion du nord de l’île en 1974 par Ankara et reconnue seulement par la Turquie.

Invasions. Fini les tergiversations et les demies ouvertures. Il y a urgence, accentuée par l’indépendance du Kosovo. «Les temps où l’on se reposait confortablement sur la perspective d’un statu quo relativement calme et que l’on préserverait indéfiniment sont révolus», soulignait un rapport récent de l’International Crisis Group.

«C’est maintenant ou jamais», confirme Dionysis, qui rêve de voir un jour Chypre devenir «un pays européen multiculturel» au nom d’un héritage composite, résultat de tant d’invasions successives : franque, vénitienne, ottomane, britannique. Etudiant à Londres, la plus grande ville chypriote au monde, il avait pris l’avion, comme des centaines d’autres venus d’Angleterre ou d’Australie, pour aller voter. Il raconte comment, quand la nostalgie le prend après les cours, il va prendre un café (grec ? turc ?) au centre communautaire de Wood Green, banlieue londonienne où les vieux Chypriotes, grec et turcs, jouent au tavli (jeu de trictrac) et lui décrivent un paradis perdu.

Les jeunes Chypriotes grecs, eux, n’ont pas connu cette île-là. Ils n’ont jamais fréquenté de Chypriotes turcs car depuis 1974, dans l’île divisée par la «ligne verte» - 180 km de barbelés gardés par des Casques bleus -, les deux communautés n’ont quasiment aucun contact.

Le Nord vit au rythme de la Turquie et les colons arrivent d’Anatolie. La République de Chypre est pour sa part devenue une plate-forme internationale, un paradis fiscal, avec d’importantes communautés russe et libanaise. Les Israéliens viennent s’y marier civilement et les touristes du monde entier se dorer sur ses côtes bétonnées. Les Chypriotes, lassés de cette attente sans fin, ont fait leur deuil d’une Chypre mythique, d’un Etat commun. «Une solution du problème chypriote ne peut en aucun cas se fonder sur une conscience chypriote commune, car il n’y a aucun "nous" chypriote jouissant de la légitimité nécessaire pour agir de manière déterminante sur le cours de l’histoire», explique Stavros Tombazos, auteur de Chypre et ses nationalismes.

Défis. Quelle que soit la solution politique trouvée pour relancer le processus de paix, elle devra être rapide. Les deux candidats l’ont compris. «Je vois Mehmet Ali Talat, le dirigeant de Chypre Nord, dès le lendemain de l’élection», a dit l’un. «Le soir même», a dit l’autre. Pour négocier entre voisins. Pour faire face aux défis qui menacent l’île : la sécheresse, l’afflux incontrôlé de clandestins, les milieux mafieux. Pour gérer le quotidien de tous les Chypriotes. Comme les maires de ces deux parties de Nicosie séparées par la ligne verte, qui, au plus fort du conflit, ont continué à se voir tous les lundis pour gérer l’eau et les égouts.

source "Le monde"" Jeudi 28 fevrier 2008


_________Espérons que ces paroles soient enfin concrétiser par des actes et que les Chypriotes Grecques acceptent le plan de Paix de l ONU qu'avait déjà accepté les Chypriotes Turcs,
espérons aussi que si cette paix s'établie avec cette réunification annoncé que celà fera tache d'encre vers cette région.......

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

Ah ouais...je te crois...les ptits turks ont signé des accords....et les bombardements (je pense l'année dernier) ont été fait par qui?

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

Libi marre de ton ignorance et de ton ingérence dans des sujets qui de toute vraisemblance te dépasse
quel bombardement tu parle , Chypre qui est un île au sud de la Turquie , a 60 milles des cotes Syriennes et habité par des Grecques et des Turcs N A PAS ETE BOMBARDE DEPUIS 1974!!!!!!
tu confond tout les dossiers , Chypre ou IRAK du Nord c'est pas du tout pareil
allé je t ai encore instruite pfuuuuuuf

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

bon, moi j'en ai marre de tes ptits trucs turcs....c'est n'importe quoi.

Ancien utilisateur
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t habité par des Grecques et des Turcs N A PAS ETE BOMBARDE DEPUIS 1974!!!!!!


======FAUX:

1. The printing house of Avrupa Newspaper was bombed on 24th May 2001.

2. A bomb was planted in front of the Prime Ministry Residence in northern Nicosia on 4th May 2001, the day before a party congress of National Unity Party (UBP).

3. There has not been any proof linking the bombings in Famagusta (Magusa) on 16th April 2001 and Karava (Alsancak) on 1st May,to political reasons. Both are generally seen as criminal incidents. However, it raises some suspicions that there has not been any explanation by the media or authorities in either case or no organization were assumed responsibility of bombings.



Maintenant, qui et en train d'instruire qui? et FYI, je connais parfaitement mon géo, ptit punk.

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

et pour tes accords imaginaires.....laisse moi te dire, que ce sont les turks qui ont FORCés sur les grecques ces accords.

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

Et encore, si tu veux, on peut parler de comment tes amis turcs ont essayé de commis genocide contre le peuple grecque sur chypre...voila leur tactics, qui sont pareil que ceux utilisé par les turcs dans les balkans:

1. Deplacement en masse des personnes appartienant a la meme group ethnique
2.Detention des civilians et combattants
3. Executions systematiques - en public, 4. Disparaitions mysterieuses des certains civilians...(approx. 1619 personnes)inclus sont 26 enfants, avec un qui a ete agé de seulement 6 mois
5.Destruction de propriété.

Et si tu veux, je peux continuer avec des exemples...mais les details sont un peu trop graphique pour les enfants sur ce site....

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

La réunification de Chypre serait une bonne chose. A l'heure où se multiplient les "indépendances" douteuses appuyées par ce beau principe à géométrie variable qu'est "le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes", il est bon de constater que certains peuples sont disposés à défendre le principe du "vivre ensembles"...

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

Libi5767

C est les massacres des Armeniens et des Kurds...il faut juste faire chuut! chuut!

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

Jusqu'au maintenant j'ai rien protesté contre les armeniens (que Muzoulou pense sont des russes)...mais, je peux commencer si tu veux, Par-par ;)

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