Choussar (David)

Non ce n'est pas une question de difficulté, mais seulement de volonté de le faire et de le faire à bon escient.

Kaubi,

le regard de nos proches ou seulement de ceux que l'on aime nous importe beaucoup, c'est vrai aussi.
Mais pourquoi ne pas nous détacher de ces regards pour vivre selon nos envies, pourquoi sommes si attachés à "ces regards" qui sont parfois bienveillants parfois non ?

oui

mais chere joelle, superbe opuntia, grandissime avieclair, il y a un mot, un seul, pour traduire cet etat: l'amour.
l'amour des etres ou d'un etre, l'amour de la vie, ou de nos vies.
l'amour doit-il etre objectif? s'il l'est, la vie serait bien triste. nous aimerions alors suivant un canon bien defini et determine par la societe. quelque chose d'infaillible qui enleverait toute magie a cet etat merveilleux qu'est l'amour.
la deception? qu'a cela ne tienne. ne pas l'affronter, est transformer l'amour en quelque chose de divin, d'intouchable. sublimer un etat, sans oser le regarder dans les yeux.
fuir l'amour, alors que paradoxalement on lui donne une dimension inhumaine.
nous ne sommes pas des anges, mais des hommes. l'amour ne peut etre qu'humain. avec ses defauts et ses limites. et c'est en cela qu'il est grand. car il est a notre dimension.
archiduchesse du grand nord, le pleure comme le rire, l'amour -et peut importe de qui ou de quoi, comme la peur, ne sont pas des choses a cacher. elles sont en nous. devoilons les a bon escient.
j'ai faim tout d'un coup!

histoire d'amour.

quentin, s'empressa de traverser le parc montsouris, afin de se rendre sur "leur banc". celui ou geraldine et lui avait l'habitude de s'asseoir lors de leur rendez-vous amoureux. sa belle fiance etait deja assise sur le lieu de leurs ebats, mais il ne s'en souciait guere, car il n'etait pas en retard.il s'assit promptement a cote d'elle, et d'un mouvement elegant, il lui pris les mains, la regarda dans les yeux, et lui dit de sa voix grave et sensuelle, combien cette separation de 24 heures lui avait manque. soudain, quentin sentit comme des gargouillements discrets en son ventre. il se souvint alors du cassoulet majestueux qu'il avait engloutie a midi. la digestion encore en cours, il se trouvait soudainement indispose face a sa dulcinee. mais notre vaillant chevalier, eut la presence d'esprit de chanter a geraldine, le dernier air d'opera a la mode, afin de camoufler les bruits incongrus sortant de son seant. la noble fiancee se trouva emue devant tant de romantisme de la part de son rossignol. quentin, entre deux vents impetueux et odorants a souhait, remercia le ciel que leur rendez-vous amoureux soit en plein air, et non dans son studio, o combien etroit et manquant d'aeration.
mais, les vents, n'etaient que le signe annonciateur de l'arrivee en trombe d'une indisposition, qui necessitait le siege d'un endroit o combien discret.
des sueurs froides coulerent alors dans le dos de notre officier des vents. il se leva alors brusquement, serrant les jambes, il annonca de sa voix virile a geraldine, que prit soudain d'une inspiration subite et musicale, il se devait de la quitter, afin de s'isoler et de lui ecrire le plus beau des poemes. sans meme attendre de reponse, il tourna les talons en courant et en serrant son digne posterieur, vers le cafe des artistes, heureusement, proche du parc.
geraldine, ne put s'empecher d'admirer la course noble de son destrier, allant lui creer une oeuvre immortelle.

joelle o joelle, n'est ce que cela l'amour?
est ce que la digne femme, posant amoureusement son dentier a cote de celui de son cher et tendre,sur la table de nuit ne represente t-elle pas aussi l'amour?
entrant tout les deux dans leurs draps prealablement chauffes par une bouillote, ils rechaufferont alors mutuellement leur pieds, et pour s'endormir, se feront de leur bouches edentees, de doux calins.

l'amour revet differents aspects, mais l'important est d'aimer.