Hier j'ai été à un cours très intéressant traitant de la différence entre *l'amour de D.* et la *crainte de D.*

L'amour de D., cela représente tous les commandements positifs, tout ce qui demande une action de notre part, ce qui nous pousse à nous rapprocher du monde.
C'est une notion très facile à acquérir, toutes les spiritualités du monde la connaissent.

Par contre, la crainte de D., toutes les interdictions que nous impose la Torah, ça, c'est une notion qui demande un gros effort. Elle nous demande de nous retenir, de nous éloigner des choses.

L'amour de D., les hebreux l'ont accepté sans faire d'histoires : "naassé venichma" (nous ferons et nous comprendrons). C'est une notion qu'ils connaissaient déjà : ils voyaient tous les jours les egyptiens vénérer leurs dieux.
Mais la crainte, ce n'est qu'au mont sinai que les hebreux l'ont acquise : en voyant les eclairs et en entendant le shofar, le peuple recule. CA, c'est le signe qui nous montre qu'ils ont également acqui la crainte, qu'ils ont accepté les commandemants négatifs.
Et c'était une première, car aucun peuple, aucune religion jusque là ne connaissait ce concept !

Tout ca pour dire qu'aimer D., ce n'est pas difficile, tout le monde en est capable.
Mais avoir la crainte de D., meme en ayant contemplé des prodiges, c'est difficile.
Alors a fortiori, aujourd'hui, sans ces fabuleux prodiges devant les yeux, c'est normal que ça demande un gros effort. Mais imaginez donc la récompense qui peut etre offerte à ceux qui font cet effort !