Gilles Bernheim candidat au poste de grand rabbin de France

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

bon, moi aussi je veux voter pour le mec qui va etre 'Grande Rabbin'....c'est fini la democratie...Surtout depuis tt le monde sait que les delegués dans certains communautés sont des fasciste dinosaurs.....

Ancien utilisateur
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Bladimus, nous avons la chance d'avoir des règles claires au niveau du consistoire pour la nomination du grand rabbin. Dès lors, pourquoi s'offusquer d'une candidature nouvelle dès lors qu'elle respecte ces règles ?

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

Je ne connais à vrai dire pas les règles qui régissent la nomination des grands rabbins de France ,mais ne peux m’empêcher d’indiquer que je suis surpris de voir la destitution possible d’un élu à ce poste suprême sans raisons majeures, indiquées dans mon précédent post. Je ne doute aucunement des compétences et qualités de ce nouveau prétendant, mais j’éprouve quelques difficultés à l’accepter.
Nous savons ce que l’on a et pouvons douter de celui qui lui succédera car nous ne le connaissons pas.
En tout cas, force est de constater, que celui qui est susceptible de ravir ce poste ,qui devrait être attribué à un rabbin Sépharade, est un Ashkénaze et orthodoxe de surcroît .

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

Il y a du travail pour le consistoire. Avec 500 000 juifs en France, il est tout à fait anormal qu'il n'y ait pas comme au USA un label Cacherout (u) sur les produits alimentaires. Il est aussi tout a fait anornal que les écoles juives résultent d'initiatives privées, en dehors du consistoire le plus souvent. Je ne parle même pas des Yeshivottes qui sont si peu nombreuses.

Il y a du boulo pour le consistoire qui se contente de surfer sur la vague de retour à la pratique religieuse d'une minorité juive.

S'il y a un avenir en France pour les juifs, en dehors de l'ALYA, alors j'espère que le consistoire s'occupera enfin de :
- un label de cascherout mis en place avec l'industrie agroalimentaire ;
- le développement des écoles juives ;
- le dévelopement des yeshivottes


Après tout, peu m'importe la personne si elle fait son travail.

Ancien utilisateur
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BLADIMUS,

parce que le rabbin Sitruk n'est pas orthodoxe ?
première nouvelle !

Ancien utilisateur
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Effectivement, il n'y a pas de rabbin non orthodoxe, hormis les libéraux peut être.
Depuis le très charismatique Jacob Kaplan, de 1955 à 1980, les nominations ont visé des personnalités également très fortes . Sirat en 1980 et Sitruk ensuite, ce qui a permis des rapprochements avec les autres religions, et aussi la résolution de problèmes épineux qui auraient pu très mal finir (afffaire Finaly par Kaplan entre autres).
Quelle que soit la personne qui sera élue au poste de grand rabbin, il n'y a objectivement aucune raison pour que cette politique change, dès lors qu'elle permet de situer la communauté dans une lignée pacifiste, progressiste, tout en conservant ses valeurs et bien entendu ses traditions.
Si aujourd'hui on assiste à une multiplication des écoles, des yechivoths, des commerces, à un point qui n'était même plus envisageable après le désastre de la shoah, c'est bien parce qu'il y a eu des efforts sur le plan "diplomatique" de la part de ces grands rabbins mais également un renouveau lié à la venue des sépharades dans les années 60.
Avant cette période, la représentation des sépharades en France n'était pas significative. On ne peut donc, à mon sens, reprocher aux instances communautaires d'avoir nommé des grands rabbins non sépharades ou d'avoir mis en tête des institutions des personnalités ashkenazes. Ce clivage "sépharade-ashkenaze" qui est particulièrement fort en Israel n'a pas lieu d'être en France. D'abord, parce que les communautés coexistent, ensuite, parce qu'on a assisté à une diminution de la communauté ashkenaze, très éprouvée par la shoah et ensuite assimilée, et paradoxalement un renouveau de la communauté sépharade. A titre d'exemple, la plupart des écoles juives de France sont de rite sépharade.
Je ne vois donc aucune raison d'exclure a priori une candidature : entre le grand rabbin Sitruk, dont les mérites et le charisme sont connus et reconnus, et Bernheim, fin lettré qui oeuvre dans de nombreuses instances abordant des problèmes graves, ce seront aux votants de se déterminer, en tenant compte des évolutions actuelles.
Comme le souligne PaulCamus, le rôle du nouveau grand rabbin sera aussi d'oeuvrer avec le consistoire pour qu'il y ait une modernisation de certaines pratiques (par exemple le label sur les produits alimentaires) comme cela se fait depuis des lustres aux USA.
La communauté a donc à mon sens tout à gagner de la confrontation entre ces deux candidatures.

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

Le Rabbin, Gilles Bernheim ,devrait tenter sa chance en Belgique ou en suisse ,on y parle aussi le français.

Ancien utilisateur
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DARWIN
Moi, et nous sommes nombreux, à dénier des qualités à rav sitruk, que l'on trouve rigide et intolérant.

BLADIMUS
De par sa maladie et son age, il est temps qu'il laisse la place.
Heureusement notre communauté ne fonctionne pas comme La papauté où le régime des Ayatollah où la place est à vie.

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

BLADIMUS
Le poste ne doit pas être donné à un rabbin sefarade mais à un rabbin COMPETENT, quelque soit son orgine.
Si tu commences de faire la distinction entre les 2, tu encoruages le fossé dans la communauté.

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

Bladimus

"à ce titre ,une élection nouvelle n’a pas lieu d’exister . "

l'élection aurait eu lieu de toute façon puisqu'elle est répétée tous les 7 ans. tu veux sans doute dire "une candidature nouvelle n'a pas lieu d'exister" et en cela tu me rappelles les Juifs d'Europe de l'Est justement qui avaient des dynasties de "rebbe" de père en fils.

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