Action... réaction!! Un petit article... et vos réactions!

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

REFLEXION HUMANISTE ET PROGRESSISTES SUR LE FAIT RELIGIEU JUIF
Un extrat de la pensée de l'auteur de l'article qu'on ne le taxe pas d'antisémite :

(...)Cette compréhension doit être pacifique, elle doit être la base de la tolèrance d'autrui par la compréhension de ses habitudes, ses concepts et ses espérances. Pour reprendre les propos des juges qui délibérèrent en faveur de Michel Houellebecq à la suite de son accusation, le contenu de ce site "ne renferme aucune volonté d'invective, de mépris ou d'outrage envers le groupe de personnes composé des adeptes de la religion considérée [...] la critique des textes anciens n'est pas en elle-même constitutive d'une injure et ne peut en tout état de cause viser" les pratiquants d'aujourd'hui, que je respect sincèrement, pour les êtres humains qu'ils représentent foncièrement. Cette critique n'est en aucun cas une atteinte aux droits fondamentaux de l'humain, elle se présente comme la critique "d'un système de pensée". J'ajouterai qu'ici c'est le Judaisme dans sa version originelle entendue par là proche de l'orthodoxie qui est ici critiqué. Bien entendu je laisse au bon sens de chacun de comprendre qu'il existe des variantes plus ouvertes et donc moins critiquables au moins dans leurs formes.(...)

Comment définir la notion de Judéité ?

I/ L’identité juive : Fondements historique.

---- Le terme Juif a succédé au terme Hébreu, dès lors cette peuplade est passée d’un statut de tribu nomade sémitique à une identité distinctive fédérant un sentiment d’appartenance liant ces membres. Les Hébreux étaient donc ce peuple dont il est question dans l’ancien testament, les descendants d’Abraham. Dans cet ensemble biblique on compte théoriquement 12 tribus, mais plus précisément l’une d’entre elle, la tribu de Juda, et plus précisément encore les Judéens seront les seuls héritiers réels ou supposés des Hébreux à rester sur la scène de l’histoire après la destruction du royaume d’Israël en 722 av J-C, et après la déportation des Judéens en Babylonie, en 587.

---- L’identité juive historique se nourrie de ses origines Judéennes, cette sorte de mythologie nationale et religieuse véhiculée par le souvenir du grand Israël et de ses rois permet aux juifs de se considérer comme les héritiers légitimes de l’ancienne tradition biblico-hébraique. Avec cette idée que les juifs sont par le sang, généalogiquement lié à Abraham le père fondateur ce qui n’est pas vraisemblable du tout, la diversité ethnique, culturel et linguistique des juifs dans le monde permet de prouver que ces gens ne sont pas tous issu de la même souche nationale.

---- Mais le juif souhaite s’attacher davantage au lien divin qui semblerai unir les Néshamotes (les âmes) de tous les juifs dans le monde. Historiquement la judéité, c’est à dire l’ensemble psychologique qui fait le juif, s’est donc réellement renforcée après la défaite à Babylone. C’est pendant cet exil que s’est progressivement construite une identité préfabriquée, déchirée entre la peur, le désarroi, l’espoir du retour et la reconstruction du royaume par Dieu. Pendant cette période l’imaginaire juif s’est bâti de toute pièce une identité superficielle qui vivait du passé pour reconstruire le passé.

---- Le second temple d’Israël après Babylone portait déjà les signes de faiblesses d’une Théocratie corrompue par les abus de position dominante des prêtres galvanisés par une transcendance qu’il croyaient incarné à l’instar des rois égyptiens qu’ils détestaient tant mais qu’ils copiaient allégrement.

---- Après la destruction du second temple le juif ne se définissait plus réellement par rapport à son royaume et donc à une nationalité, mais il se raccrochait plutôt à des souvenirs plus lointains et donc moins douloureux comme les récits bibliques de la genèse ou les miracles de la sortie d’Egypte. Ils s’est donc confectionné tout un imaginaire rassurant le rattachant ainsi à une transcendance dont il pensait avoir besoin.

---- C’était donc par la religion et non plus par la nation que se définissait alors le juif. En diaspora vivant parmi d’autres peuples, le juif s’est composé une identité adapté à chaque contré qu’il fréquentait. Mais toujours en perpétuant la tradition biblique et surtout l’attachement à la terre d’Israël qu’il espérait revoir un jour. Même s’il ne connaissait rien de la terre de ses ancêtres le juif de part son éducation religieuse désirait profondément ce retour aux sources.
--- C’est l’exil et la dispersion qui font le juif, le sentiment d’appartenir à une communauté idéale, peu appréciée des autres, sans cette animosité le juif ne peut plus se définir ainsi, car il ne peut plus se comparer et dire « Si on ne nous aime pas, c’est parce que nous sommes le peuple élu de Dieu », c’est cette jalousie que croit subir le juif qui le galvanise, cette idée de peuple élu de Dieu et la meilleure formule fédératrice d’un peuple, la meilleure qui puisse garder ses membres car elle est censée dépasser toute matérialité.
---- Vivre aussi d’un mythe fondateur d’un peuple hier rassemblé en terre d’Israël, par la volonté de Dieu lui même. C’est en quelques sortes le mythe de la terre d’Israël qui stimule sans cesse la conscience de l’exil. Ce lieu qui est un symbole d’appartenance très fort et qui se trouve au cœur de l’éducation religieuse de chaque juif depuis sa plus tendre enfance. C’est un point de repère central dans l’imaginaire du juif. Une façon de se dire juif mais qui n’opère qu’un exil, c’est dans cette tension entre le lieu perdu et le lieu où l’on est que la judéité prend toute sa résonance.



II/ L’identité juive / Aujourd’hui :

---- L’identité juive d’aujourd’hui n’est plus réellement la même que par le passé, le terme juif a d’abord suivi des évolutions. Ainsi au 19ème siècle est apparu une toute nouvelle dénomination celle « d’Israélite ». Elle traînait moins de connotation négatives, comme celle du juif usurier affublé de traits caractéristiques stigmatisant. Le juif émancipé ne voulait plus être appelé « juif » mais « Israélite ». L’Israélite devint un juif nouveau et intégré à la culture du pays dans lequel il vivait. Ce passage à Israélite permettra de gommer une certaine dimension ethnique afin d’être plus confessionnel en équivalence avec le catholique, protestant ou musulman. L’Israélite ne voulait plus être perçu comme appartenant à un peuple particulier afin de s’intégrer davantage, il doit donc ainsi se définir par sa religion.
---- Après la guerre des six jours, le terme Israélite disparaît peu à peu pour refaire face à celle de juif, le terme Israélite devient à son tour péjoratif surtout dans la communauté ou on l’attribut aux juif qui a abdiqué et accepté de se fondre dans les Nations.

---- En ce 21ème siècle riche en brassage ethnique vibrant au métissage culturel et aux slogans « black-blanc-beur, tous ensemble ! », deux typologies de juifs prennent progressivement forme. Le premier est ce que je nommerai « le juif conservateur », et le second « le juif progressiste ».

---- Le juif conservateur a baigné dans un univers religieux très culpabilisateur, emprunt de peurs irrationnelles et de chantage affectifs parentaux. Il vit sont identité comme une réalité irréprochable, depuis sont enfance il absorbe les contes bibliques et s’en nourri, s’identifie à eux et croit en être le digne descendant car on ne lui a enseigné que cela. Sa pulsion peut donc être canalisée dans deux voie, l’une religieuse et l’autre nationaliste.

---- Le juif conservateur religieux, pratique la religion comme une fuite vers l’avant, il vit sans cesse plongé dans un passé glorieux issu du grand Israël, des miracles divins et des lois des maîtres en Torah. Il appréhende le monde avec des œillères en croyant fermement que seule son peuple est sacré et que les difficultés qu’il rencontre sont l’œuvre de Dieu qui teste son peuple élu en attendant de lui envoyer le Machi’ah (le messie). Ce juif est poussé à vivre en autarcie avec le reste du monde car s’adapter à lui signifierai sa fin, la réalité du monde gommerai d’un seul coup l’imaginaire infantile qu’il s’est façonné. Alors il se renferme, amplifie sa névrose obsessionnelle par la prière, les délires prophétiques et autres transes mystico-religieuses.

---- Le juif conservateur nationaliste quand à lui pratique peu la religion, il fait les fêtes mais prie rarement, il porte son attention sur une identité juive se referant à l’esprit guerrier des douze tribus d’Israël. C’est un nationaliste qui se réfert aux textes sacré pour justifier sa vison politique.

---- Autant le religieux que le nationaliste souhaitent tous deux l’apogée du peuple juif sur les autres nations, l’un par la prière et la volonté divine et l’autre par le idéaux politiques. Les deux souhaitant pourtant la même chose sont en conflit, car le religieux reproche la création de l’état Hébreux par le sioniste qu'il considère comme une hérésie, car ce sont les hommes et non la volonté de Dieu qui l'a érigé. Et l’autre reproche au religieux sont immobilisme et sa paraisse d’esprit.

---- Un autre type de juif est à mettre davantage en avant, c’est le juif progressiste, dont les plus illustre pour ne citer qu’eux sont Spinoza et Freud qui ont contribués à l’évolution positive de l’identité juive. Ce juif a vécu en général dans un milieu traditionaliste ou les fêtes juives étaient plus un prétexte à la réunion familiale qu’une communion avec le divin. Il a subi une éducation religieuse par l’école juive où ont lui a asséné les mêmes propos identitaires que pour le juif conservateur, il a subi le même chantage affectif parental vis à vis de sa judéité.
---- Mais, à un moment de son éducation il y a eu une cassure avec le milieu communautaire, le fait d’allé dans une école publique, la rencontre de voisins non-juif. Tout cela a façonné une identité juive plus universaliste, le fait de côtoyer d’autres peuples, de jouer avec d’autres enfants, de s’ouvrir aux autres, a profondément modifié son rapport à la judéité.
---- Etre juif ne signifie plus une diffèrence pour lui, il ne comprend plus ou ne peut situer cette différence entre lui et les autres puisqu’il a grandi dans un même pays, vécu les mêmes vies que d’autres enfants issu d’origines différentes.
---- Plusieurs étapes vont alors se succéder, tout d’abord il se sent français avant toute chose et revendique son appartenance à sa patrie. Il s’assimile totalement en développant un certain nationalisme et peut rejoindre dans un certain degré le juif conservateur nationaliste en échangeant un objet pulsionnel par un autre.

---- Le juif qui ne reste pas bloquer dans l’identité nationaliste de son pays natale commence à ne plus ressentir un besoin d’appartenir à une communauté religieuse, à une patrie, il considère tous les hommes égaux de part leurs statuts universel d’humains. Il fait référence davantage aux théories scientifiques qui lui permettent de surmonter ses culpabilités issu du chantage affectif parental causé par l’abandon de la tradition familiale.
---- Après un long travail d’introspection et de recherche d’informations scientifique valable, il va progressivement remettre en cause l’héritage religieux de ses parents afin de se rassurer et pourvoir allé de l’avant vers la suppression de l’identité imaginaire qu’on lui a imposé. A moyen terme il ne ressentira plus d’appartenance au peuple juif et situera ce même besoin d’appartenance nécessaire uniquement à l’humanité, il est humain avant toutes choses et considère tous les autres comme ses semblables.

---- Si je pose la question « Qu’est-ce qu’un juif ? » au 21ème siècle, je possède alors des réponses différentes en fonction des interlocuteurs auxquelles je pose cette question.
Pour le juif conservateur religieux, être juif, c’est être le peuple élu de Dieu, c’est être connecté à Dieu et le devoir d’accomplir la volonté divine, être juif ne se désigne que par la religion.
Pour le juif conservateur nationaliste, être juif, c’est être issu d’une tradition qui repose sur une identité étatique d’un royaume glorieux, être juif ne peut se définir que par une nationalité en vivant sur la terre d’Israël.

---- Pour ma part, je tiens à dire que le peuple juive, la culture juive a permis l’évolution de notre monde, elle a permis à notre espèce de passé à un autre stade de l’humanité en arborant certaines valeurs morales nécessaires à l’époque. A l’instar de l’Homo-erectus qui a cédé sa place à l’Homo-Sapiens, l’identité juive ainsi que toutes les identités ethnico-religieuses n'ont plus de sens au sein de nos sociétés cosmopolites. Une unité des peuples que nous touchons du doigt de plus en plus dans une France multi-éthnique et foncièrement métisse. Etre juif ne signifie réellement plus grand chose, juste un clin d’œil historique et respectueux envers une étape de l'aventure humaine, car l’humain évolu et ne cessera d’évoluer vers son but ultime, vers cette unité qui supprimera tous clivages au delà des frontières pour qu’enfin nous puissions tous vivre en paix sur cette petite planète perdue dans l’univers.

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

Vision intéressante et assez réaliste mais ô combien négative. Si certains membres juif du forum le lisent, ça ne va pas leur plaire du tout.
Le terme "identité superficielle" est trop péjoratif. Le peuple juif est loin d'être le seul à croire qu'il a une histoire que l'on qualifierait aujourd'hui de mythologique.

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

Un judaisme progressiste est une contradiction. Le judaisme se veut eternel, donc par definition il ne "progresse" pas, mais il reste statique.

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

Waou j'ai flippé, Vera est non juive, j'ai rellement eu froid dans le dos l'instant d'aller verifier ca dans sa fiche =)


Ce texte est bel et bien antisémite puisqu'il cherche nier l'histoire juive
__________
"L’identité juive historique se nourrie de ses origines Judéennes, cette sorte de mythologie nationale et religieuse "
________

Il ne s'agit pas de mythologie (la mythologie releve de la légende arrosée de magie) mais d'histoire.


___
"Mais le juif souhaite..."
__

Rhétorique antisémite... Le juif a un gros nez etc... Il n'y a pas
UN juif


____
"Historiquement la judéité, c’est à dire l’ensemble psychologique qui fait le juif, s’est donc réellement renforcée après la défaite à Babylone"
_____

1ere nouvelle, etre juif c'est donc etre dans un état psychologique juif haha =)

Et avant l'exil de babylone, il n'y a rien?


Va lire le livre Le juif errant est arrivé d'Albert Londres et tu comprendras un peu mieux ce que l'exil veut dire!


__
"Le juif conservateur a baigné dans un univers religieux très culpabilisateur, emprunt de peurs irrationnelles et de chantage affectifs parentaux."
__

Une peur irrationnelle? La Shoah les progroms aussi c'est irrationnel?





Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

"un petit article" ... trop long à mon gout! ;)

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur


...C'est fou comme avec des mots, des phrases qui s'articulent de façon logique, et qui reprennent des faits réels, et qui integrent au passage des reflexions et des analyses pertinentes par endroit, on peut pondre un texte à ce point éloigné de la réalité, comment l'on peut déformer caricaturer shématiser, simplifier, rationnaliser l'histoire d'un peuple, ses motivations, ces aspirations etc..

ce qui est particulièrement interressant c'est justement ça.. le pastiche peut s'averer dangereux, car il imite une réalité, et peut passer pour tel.. pour parfoir servir telle ou telle cause antisémite, à l'occasion, même s'il ne semble pas que ce soit la motivation première, a priori.

se rassurer, l'auteur de ce texte, a voulu..
inquiétant, ce que l'on ne comprend pas, bien souvent, est.

..quel "talent"... mais qui est l'auteur, je me demande.

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

---- Pour ma part, je tiens à dire que le peuple juive, la culture juive a permis l’évolution de notre monde, elle a permis à notre espèce de passé à un autre stade de l’humanité en arborant certaines valeurs morales nécessaires à l’époque. A l’instar de l’Homo-erectus qui a cédé sa place à l’Homo-Sapiens, l’identité juive ainsi que toutes les identités ethnico-religieuses n'ont plus de sens au sein de nos sociétés cosmopolites. Une unité des peuples que nous touchons du doigt de plus en plus dans une France multi-éthnique et foncièrement métisse. Etre juif ne signifie réellement plus grand chose, juste un clin d’œil historique et respectueux envers une étape de l'aventure humaine, car l’humain évolu et ne cessera d’évoluer vers son but ultime, vers cette unité qui supprimera tous clivages au delà des frontières pour qu’enfin nous puissions tous vivre en paix sur cette petite planète perdue dans l’univers.

>>>>>>>>>>>>>>>>Ce passage montre bien que le but ultime est le brassage des races et l'effassage de toutes identités, ce qui est contraire à la volonté de D.ieu, le reste NO COMMENT, mais ce but qu'il relate pour le futur est un but qui ménera les peuples à vivre dans l'uniformité, sans identité propre, effacer ce qui fait de nous nos richesses, NON les juifs ne doivent pas baisser les bras et croire à cette foutèze!!!
je suis consciente de toute la valeur de ce passage et je vois que l'oeuvre du détournement des édifices de D.ieu est en route!!!

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

J3r3my:
Je te présente:
Eva Vera Braun

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

Il s'agit d'un point de vue qui n'est pas nécessairement le mien.. et il ne s'agit pas non plus de juger le faite que j'appartienne ou non a la communcauté...

Je précise que cet article est écrit par quelqun qui a été juif pratiquant pendant une longue partie de sa vie...

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

j'aimerai bien savoir alors ce qu'il pense du christianisme
là je rigolerai surement plus
parce que là c pathetique à quelle point c'est un idiot sans culture juive qui a ecrit tout cela

pour ma part etre juif c'est avant tout une comprehension des choses voir du bien de partout ou au moins essayé de le voir
c avoir une ame sainte
c dans le sang c genetique
c l'espoir




une question a laquelle il n' a pas repondu
pourquoi alors avons nous ete tant detesté pourquoi a chaque generation des hommes ont essayé de nous detruire si pour lui nous sommes en voie d'inxtinction alors pourquoi encore se poser la question du juif d'ou il est d'ou il vient
ce txte prouve u_ne chose et unique

c'est que personne ne comprend que nous soyons encore là et que les goyim sont jaloux de notre place au premier rang devant D.... et que encore de nos jours alors que nous sommes forts que nous avons une terre une nationalité des gens aspire encore a nous detruire et leur seul espoir c que l'on se detruise tout seul à cause de la mixité

Forums

partagez et débattez