mixité et conversion

Ancien utilisateur 11 oct 2005 à 11:32

"et ame soeur ça veut quand même rien dire.."

"40 jours avant la conception de l'embryon, une voix celeste dit : la fille d'Untel avec Untel" (Sanhedrin 22a)
Voila ce qu'est l'ame soeur. Le D. dans lequel tu ne crois pas, Alandalus, fait descendre les ames sur terre par paire. La fille parfaite pour le garcon parfait. Mais si le garcon (ou la fille) fait des betises, il perd le mérite d'épouser la fille parfaite. Il aura alors une fille a son niveau, afin qu'ensemble ils corrigent leurs erreurs (une deuxième chance, en gros). Ou qu'ils s'enfoncent encore plus ensemble.
Après chacun fait ce qu'il veut, mais il faut etre conscient des conséquences de ses actes...

Ancien utilisateur 11 oct 2005 à 12:23

Choussar,

Juste une petite question : prenons le cas d'une femme non-Juive qui rencontre un Juif...en le connaissant, elle va également connaître la religion Juive et ses traditions, qu'elle va aimer sincèrement et va vouloir se convertir surtout par amour de la religion...
La croira t-on de sa sincérité envers la religion, ou croira t-on que ce n'est que par amour pour son conjoint ?
Devra t-elle le quitter un moment (la durée de la conversion...1 an, 2 ans, 4 ans,....) pour se convertir ?

@+

Ancien utilisateur 11 oct 2005 à 14:13

choussar
je connais ces trucs c'est comme les théories platoniciennes.
rassurez moi: vous ne prenez pas ça pour argent comptant?

et puis question: quand on se marie puis qu'on divorce et qu'on se remarie et qu'on a des enfants beaux bien juifs et heureux les deux fois, comment on fait pour savoir qui était son "âme soeur"?

Ancien utilisateur 11 oct 2005 à 16:24

"Devra t-elle le quitter un moment (la durée de la conversion...1 an, 2 ans, 4 ans,....) pour se convertir ?"

Tout a fait. De la on verra sa sincérité, et ca répondra à la première question.

Ancien utilisateur 11 oct 2005 à 16:54

"vous ne prenez pas ça pour argent comptant?"

Jusqu'a preuve du contraire... Pour l'instant tout me pousse a y croire...

"et puis question: quand on se marie puis qu'on divorce et qu'on se remarie et qu'on a des enfants beaux bien juifs et heureux les deux fois, comment on fait pour savoir qui était son "âme soeur"?"

Ca peut-etre n'importe lequel des 2, au aucun, mais qu'importe ? Il y a eu un changement de niveau (vers le haut ou vers le bas) et un autre ame correspond mieux a son niveau. La plupart du temps, le divorce, c'est soit un mauvais choix de conjoint, soit un décalage du niveau spirituel qui apparait au cours du mariage (un problème de communication, quoi)...

Ancien utilisateur 11 oct 2005 à 16:58

choussar,
"Jusqu'a preuve du contraire... Pour l'instant tout me pousse a y croire...": remarquez, c'est votre choix mais c'est quoi exactement "tout ce qui vous pousse à y croire"? et puis aussi je voudrais savoir: les gens qui restent célibataires toute leur vie, par choix ou pas, comment c'est interprété? ils ont pas d'ame soeur? ou ils ont pas eu la chance de la rencontrer? ou ils ont pas "mérité" de la rencontrer?
là vraiment c'est de la pure curiosité.

Ancien utilisateur 11 oct 2005 à 20:39

"c'est votre choix mais c'est quoi exactement "tout ce qui vous pousse à y croire"?"

C'est Rahel

"les gens qui restent célibataires toute leur vie, par choix ou pas, comment c'est interprété?"

Ils n'ont pas fait l'effort nécessaire pour la rencontrer, et le plus souvent ca va avec "pas mérité"...

Ancien utilisateur 12 oct 2005 à 09:19

"c'est votre choix mais c'est quoi exactement "tout ce qui vous pousse à y croire"?" c'est Rahel.": c'est surement sincère mais le "problème" c'est quon est sincère à chaque fois qu'on est amoureux: alors comment savoir laquelle était la "bonne"

"les gens qui restent célibataires toute leur vie, par choix ou pas, comment c'est interprété?Ils n'ont pas fait l'effort nécessaire pour la rencontrer, et le plus souvent ca va avec "pas mérité"...": ça voyez j'ai du mal avec. parce que c'est quand même la culpabilisation du malheur.

Ancien utilisateur 12 oct 2005 à 12:20

"alors comment savoir laquelle était la "bonne""

Il n'y a pas de formule magique, ce serait trop facile, mais quand certains signes sont réunis (une bonne entente, des buts communs, etc), on peut se dire qu'effectivement D. a mis sur notre chemin la "bonne". Ensuite, commence la construction du couple, car rien n'est acqui, c'est un travail continu.
Et si ce n'est pas la "bonne", c'est qu'on avait une lecon a recevoir de cette personne avant de pouvoir rencontrer la "bonne".

"ça voyez j'ai du mal avec. parce que c'est quand même la culpabilisation du malheur."

Si on veut. N'étant pas un adepte de la notion de "chance" et encore moins du "destin", ca ne me gene pas. Mais je préfère y voir une responsabilisation de l'individu (eh oui, le judaisme pousse a se poser des questions, a se remettre en cause et à se bouger les fesses).

Ancien utilisateur 12 oct 2005 à 12:51

choussar
"alors comment savoir laquelle était la "bonne? Ensuite, commence la construction du couple, car rien n'est acqui, c'est un travail continu. Et si ce n'est pas la "bonne", c'est qu'on avait une lecon a recevoir de cette personne avant de pouvoir rencontrer la "bonne": ah bein donc il faut essayer avant de trouver!

"Mais je préfère y voir une responsabilisation de l'individu (eh oui, le judaisme pousse a se poser des questions, a se remettre en cause et à se bouger les fesses).": bah ouais mais ya des gens qui essaient et qui y arrivent pas! ça me parait difficile de dire aux gens: si vous êtes malheureux, c'est de votre faute. d'abord c'est montrer une insensibilité à la douleur des autres que je trouve peu louable. et ensuite c'est pas cohérent avec votre constat (que je partage): le couple, la vie, le bonheur c'est difficile. comment concilier cette difficulté avec la culpabilité?

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