Suicide

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

mazala et mjj en vous lisant je viens d'avoir un orgasme, arrêtez parce qu'il y a des moment ou je peux pas me permettre !

Ancien utilisateur
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Twingo2

Un orgasme??

Héhé mais tu sais que tu me flattes là!

C'est la première fois qu'une fille me dit ça,

Oh je suis mémue!

Allez sèches toi et rebrousses ton poil, tu es toute défrichée!

Ancien utilisateur
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Tris lis "Veronika décide de mourir" de paulo Coelho.

Causes de suicide:
Adolescent: se suicide pour exister plus aux yeux des autres : crois qu'en tant que mort aura plus d'importance
Adulte: incapacité à faire face à ses problèmes

Alors prenez tous les suicidaires, mettez-les dans un camp de travail russe en les traitant de nullissimes tous les jours. Je parie qu'ils survivent rien que parce qu'ils auront retrouvé la rage.

Ancien utilisateur
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pas con la technique russe rouhama !! tu m'étonnes !

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

donc le meilleur moyen d'empêcher quelqu'un de se suicider c'est d'essayer de le tuer finalement ! l'instinct de survie ! on a pas fait mieux pour survivre !

Ancien utilisateur
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Exactement Twingo, c'est d'ailleurs le thème du livre que je cite/

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

Vous y pensez au suicide ?

Mais vous n'y pensez pas !

Faut être masochiste dans la vie, ça permet de surmonter toutes les souffrances quotidiennes... Perplexe

A tous les déprimés qui pensent à se pendre ou à se jeter du 15ème étage : après la pluie, le beau temps.
Ne me répondez pas "c'est facile à dire", car moi aussi, ce que je vis peut être très douloureux. En ce moment même.

Non, je ne vais pas non plus vous raconter ma vie.

Bon courage à tous. Rire

Ancien utilisateur
Ancien utilisateur

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TWINGO2 : ton Q c'est du poulet ? ça tombe bien, j'avais un petit creux Diablotin

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi, l'argus...
Voici un paradoxe :
S'il faut être lâche pour voir dans le suicide la seule solution à ses problèmes, donc, la fuite

; le passage à l'acte nécessite beaucoup de cran et de détermination.
La preuve, je suis encore vivant, alors que plus jeune, j'y pensais trop souvent. Malgré ça, je

n'ai jamais eu le cran ni la détermination pour m'autolyser sérieusement.


Mazala, tu m'éclattes, je trouve ta prose très réussie.

"J'ai 17 ans et ma vie s'arrête comme une vague sur un océan de larmes!"

Comme c'est beau, comme c'est lyrique...


Pour un adolescent, le suicide peut être aussi tout simplement un appel au secours à l'égard de

ses proches avec lesquels la communication est bloquée.

Les jeunes ne se sentent que rarement compris et écoutés. Tenter un suicide sans vouloir vraiment

mourir est fréquent pour montrer aux adultes, qui ne prennent la souffrance des jeunes

suffisemment au sérieux, que son cas est plus "grave" qu'on ne l'imagine.


A moi donc d'écrire, mais cette fois, c'est un peu plus sérieux que j'ai l'habitude de faire sur

les forums...

"Pitié, vous qui êtes indifférents à ma douleur et qui faites passer mes souffrances les plus

aigues pour des caprices de mômes, entendez-moi !
Voyez comme mon coeur agonise dans ce monde froid, indifférent et individualiste dans laquelle je

n'ai pas ma place !
Besoin de chaleur dans le froid hivernal d'une société marchande où la valeur marchande

concurrence et n'a plus à jalouser les valeurs humaines.

Mes soucis, invisibles face à vos problèmes d'hommes responsables, ne font pas le poids face au

relativisme dont vous faites preuve.
Vous ne m'écoutez pas, j'en crève de solitude, vous faites passer cette plaie béante au fond de

mon égo pour une ridicule égratinure qui passera avec le temps.
Mais mon passé est si restreint que je ne vois pas l'avenir autrement que dans le présent.

Ridicule, ma souffrance ? Si vous saviez comme j'ai du mal à la supporter, j'ai envie de hurler

de douleur mais ma gorge est sèche et aucun son ne sort, je manque d'air, j'étouffe. Je suffoque

de désespoir, je ne suis pas blessé mais je saigne, mon mental ne va pas, mais mon corps se porte

à merveille, je suis jeune, j'ai la vie devant moi. Quelle vie ?

Alors, je sommatise, je tombe malade, je deviens anorexique ou boulimique, indifférent ou

hypersensible, je commence à hiberner ou à ne plus dormir...

Et là non plus, personne ne comprend, aux maux d'âme, on prescrit des médicaments. Les symptômes

sont combattus mais les causes intrinsèques de notre dégradation physique restent et amplifient,

en absence de remède, le mal se propage.

C'est lorsqu'on a besoin de bras pour y être sérrés et choyés qu'on nous tourne le dos.
C'est évident qu'en étant mal, on ne plait à personne.
Que l'amour est cruel ! On s'attache à une personne égoïste qui ne nous comprend pas. Adieu amour

propre, bienvenues honte et misère affective ! Voici venir l'ère glacière.
Suis-je vraiment fait pour vivre ici ?

On perçoit ma souffrance comme ridicule et illégitime ?
C'est ce qu'ils verront !
Si ça marche... et si ça marche ?
De toute façon, ça ne peut pas être pire. Je n'ai rien à perdre, contrairement à mes proches. Je

me venge de leur indifférence. Ils auront ma mort sur leur conscience, ça leur apprendra à

n'avoir rien vu.
Mais je ne veux pas mourir ! Je veux juste qu'on s'occupe de moi ! Je voudrais être à nouveau un

bébé devant qui on accourt au moindre de ses pleurs ! Donnez moi de l'amour et laissez moi en

donner... Mais ça, personne ne comprendrait.
Alors tant pis."

Je crois que je vais m'arrêter là...

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Ancien utilisateur
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