Ancien utilisateur
1 juill. 2006 Ã 10:39
Ce match de l'équipe de France contre l'Espagne, faut arrêter avec. La seleccion était au-dessus techniquement, ok, mais sa domination en première période a été stérile. Ils ont multiplié les passes mais n'ont jamais su se mettre en position de porter réellement le danger dans la défense française, hormis sur le but.
Ensuite, l'envie, l'expérience et l'agressivité - parfois dans le mauvais sens du terme mais il ne faut rien exagérer - étaient plus clairement de notre côté. Ce qui a permis à l'EdF d'égaliser avec un Vieira et un Ribery qui s'arrachent sur le premier but.
A ce moment-là et un peu paradoxalement, la messe était dite. On voyait que les jeunes espagnols n'étaient plus du tout serein au retour des vestiaires. S'ils étaient repartis sur les mêmes bases qu'en première mi-temps (confiscation du ballon, jeu court précis et rapide, bon usage de la largeur du terrain), ils auraient pu mettre en difficulté les Bleus. Au lieu de cela, les ninos se sont chiés dessus, complexés probablement par la longue tradition d'échec de leur sélection lors des phases finales de mondial.
Sur le second but, la faute était litigieuse, c'est vrai. Mais ce n'était pas non plus un pénalty suite à une simulation. Le coup franc n'aurait pas spécialement été dangereux pour une défense un peu plus sereine. La tête de Vieira intervient après un cafouillage monstre tout de même.
Enfin, le troisième but ne souffre aucune contestation. Notre équipe n'est pas la plus brillante dans le jeu. Elle n'a plus la densité physique nécessaire pour le faire, ce qui était la base de ses succès en 1998 et 2000 mais peut compter sur les individualités de Vieira, Sagnol, Ribéry ou Gallas. La vraie innovation dans le jeu a été de recentrer Viera et de lui octroyer un poste de "8" : 6 à la perte du ballon, 10 à la remontée. On a pu ainsi profiter de sa puissance de pénétration balle au pied. Vieira évolue dans le même registre qu'à Arsenal. Du coup, Makélé et lui ne se marchent pas trop sur les pieds, le Blues évoluant comme libéro devant la défense. Et Zidane est moins forcé de redescendre pour venir chercher les ballon et peut s'impliquer un peu plus dans le pressing avec Henry.
Parler d'agressions est totalement injustifié. De la violence il y en a eu à un tout autre niveau lors de Pays-Bas - Portugal. Et c'est ce qui fait que je ne supporterai jamais les Pays-Bas malgré le talent de leur joueur. Ils règnent dans la mentalité des joueurs formés à l'Ajax une suffisance et un manque de fair-play latent. Sorry, Emoboy...