Choussar:
c'est tjs pas de moi, c'est de Dieu. :-)
Moules frites
AHHH L'affiche même moi jle savais que c'était interdit. Tchip c'est tout écrit dans le Lévitique. Lol
Lire le Lévitique ne suffit pas. Il faut lire les commentaires qui vont avec, sinon on ne comprends pas le sens profond de ces règles.
le merguez, il a le sabot fendu??
Non mais c'est un animal rampant, ce qui interdit sa consommation (voir le Sefer aMerguez, du Rabbi de Lousandwich)
Kiwi:
faire pour Dieu=faire pour autrui dans le judaïsme. Il y a même un adage dans notre tradition qui dit : "aimer la Torah plus que Dieu". Dans le fond Dieu n'a pas d'importance, ce qui compte c'est la "sollicitation" de la lettre du texte qui m'enseigne la "sollicitude" envers le prochain. (je reprends ces termes à David Banon, "la lecture infinie", qui concerne le Midrach).
Comme disait un de mes maîtres, qui pourtant était très pieux, à des étudiants qui discutaient sur un point de détail du rituel:
"Bon c'est pas un peu fini ces bondieuseries!"
J'aime bcp cette anecdote parce qu'elle est profonde et ns montre que ce n'est pas tant la foi en Dieu qui compte chez les juifs que l'étude et le rapport morale à autrui.
Mais bon, à chacun sa manière de vivre sa judaïté, je ne prétends pas avoir la meilleure...
Une des 1ere question que doit se poser le juif n'est pas "Qui est D.ieu ?", mais "comment D.ieu se revèle t'il aux hommes ?"... A cette question les maitres répondent : Dieu s'est révélé dans un livre... Donc la tache primordiale de l'homme est d'étudier pour comprendre...
J'en crois pas mes yeux Kiwi : tu es en Eretz !!! Je t'envoie illico un message en privé pour savoir comment tu es arrivée là alors que tu devais immigrer à Paris.
"Dieu n'a pas d'importance" t'es serieuse là???? c violent ce que tu dis quand même alors que tu me rapellera le premier des 10 commendements.
Je t'expliques Rabzouz, à partir de ta suggestion du 1er commandement que je trouve très interressante: "Je suis l'Eternel ton Dieu qui t'a fait sortir d'Egypte".
En hébreu, il n'y a pas vraiment de verbe "être" au présent, si bien que le commandement se lit en hébreu "Ani HAchem"="Je Dieu", sans le verbe être, sans "suis".
Ce qui montre que ce n'est pas la question de l'"être" de Dieu, cad de l'existence de Dieu qui est importante, mais plutôt ce que "fait" Dieu dans l'Histoire des hommes:
parole libératrice "qui t'as fait sortir d'Egypte". C'est la 2ème partie du commandement qui donne tt son sens à la 1ère: L'être de Dieu n'a de sens que parce qu'il adresse à l'homme une parole qui libère, qu'il ya possibilité d'une parole libératrice en mouvement dans l'Histoire concrète.
En effet, c'est un "Je" (suis D...qui "t'")qui s'adresse à un "Tu", qui interpelle la créature, et Dieu n'existe, n'"est" d'une certaine manière que dans cette relation à l'huamain. Un Dieu sans relation à l'homme, qui ne fait qu'"être", exister dans son coin n'a pas de sens pour le Judaïsme. C'est tjs dans la relation à la créature que le Créateur tire son être et son sens. Mais pas tt seul!